Crise anglophone: le premier ministre redynamise le dialogue à Bamenda

 

16/10/2017Sur instructions du chef de l’État Paul Biya, le premier ministre Philemon Yang, a entamé ce lundi 16 octobre une série de consultations à Bamenda, en vue d’une sortie de crise.

 

 

Philemon Yang:Premier Ministre Chef du gouvernement

Dans cette descente sur le terrain avec en toile de fond, l’apaisement le climat social quelque peu tendu  dans les deux régions d’expression anglaise du Cameroun, le premier ministre a rencontré des responsables des syndicats de transporteurs urbains et interurbains, d’enseignants, de vendeuses et des opérateurs économiques. Objectif, leur transmettre le  message de paix et de vivre ensemble.

Selon nos sources, les participants à cette concertation ont soumis au chef du gouvernement, Philemon Yang, des propositions pour une « sortie définitive de la  crise », allant dans le sens de la paix, du vivre ensemble et une reprise effective de la vie dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. La société civile par la voix de Felix Agbor Bala, souhaite par exemple qu’on en vienne à une table ronde “en présence” des Nations unies et a posé comme préalable à toute concertation, la libération de tous les manifestants interpellés depuis l’enlisement de la crise.

Cette descente du premier ministre à Bamenda est consécutive aux violentes manifestations orchestrées par des sécessionnistes ayant fait des morts et des blessés le 22 septembre et le 1er octobre derniers. Philemon Yang poursuit les concertations ce mardi, en allant à la rencontre des leaders politiques et religieux de la région du Nord-Ouest.

En rappel, cette crise sociopolitique a débuté depuis novembre 2016. En effet, les populations d’expression anglaise qui représentent environ 20% de plus des 22 millions de Camerounais et 2 régions sur 10, proteste contre ce qu’elles appellent leur “marginalisation” dans la société. Certaines exigent le retour au fédéralisme alors que d’autres réclament la partition du Cameroun.

Des positions inacceptables pour le gouvernement très attaché au caractère indivisible de l’État du Cameroun, en privilégiant le dialogue élargi à toutes les catégories sociales et des réponses  pertinentes aux problèmes soulevés.

Dieudonné  Zra
 

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