Siarc 2018 : assurer l’envol économique de notre artisanat

Les activités de la 6ème édition du Salon international de l’artisanat du Cameroun qui va se tenir du 26 avril au 05 mai 2018 au Palais des Congrès de Yaoundé ont été présentées ce 12 avril 2018.

Laurent Serge Etoundi Ngoa, le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmessa), a présenté ce jeudi 12 avril 2018 les activités qui vont marquer du 26 avril au 05 mai 2018, la 6ème édition du Salon international de l’artisanat du Cameroun (Siarc). Organisateur principal de l’évènement, c’est au cours d’une conférence de presse au Centre international de l’artisanat que le Minpmessa, a énoncé lesdites activités.

Ainsi donc, pour sa 6ème édition, le Siarc dont le thème est :« L’artisanat africain et le commerce équitable : enjeux et perspectives à l’ère de la décentralisation : enjeux et défis », s’installe à l’Esplanade du Palais des Congrès de Yaoundé pendant dix jours. Ceci pour valoriser la destination Cameroun et impacter favorablement sur le développement.

Pour y arriver, plus de 10 000 personnes en provenance de l’ensemble du territoire national et de l’étrange, sont attendues.


« A la suite de l’écho positif porté par les autres éditions, nous avons eu envie d’aller plus loin en donnant une permanence d’activités économiques à cet artisanat. Le chef de l’Etat a d’ailleurs investi beaucoup d’argent pour construire les villages artisanaux, concevoir les registres communaux où les artisans des dix régions iront s’inscrire afin d’évaluer la grande richesse de notre pays, exprimer la diversité réelle dont il regorge lorsqu’on le parcourt du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, et permettre à l’Etat d’assurer l’encadrement de ce domaine-là. Surtout que 60% de l’artisanat camerounais est assuré par les jeunes ».

Objectifs

Lancé en 2008, le Siarc a pour objectifs :

  • Promouvoir et commercialiser les produits artisanaux sur une base d’échange plus juste et respectueuse des artisans camerounais d’une part et d’autre part les firmes commerciales, les industriels, les galeries d’arts internationales et mener des réflexions axées sur la mise en route d’une stratégie du commerce équitable.
  • Faire connaître l’offre de production artisanale et la capacité d’émergence des produits camerounais sur le marché international ;
  • Démontrer les interactions entre l’artisanat et les secteurs connexes que sont : la culture, le tourisme, le commerce, l’industrie…

Jeanne Ngo Nlend

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