L’Enam s’arrime aux réformes internationales

L’École nationale d’Administration et de magistrature (Enam), veut s’inspirer du modèle du Centre africain de formation et de recherche administratives pour le développement (Cafrad), logé à Tanger au Maroc.

S’inscrire dans la dynamique des meilleures écoles de formation de hauts cadres d’Administration. Cette ambition nourrie depuis des années par l’Enam, vient d’être matérialisée par la signature d’une convention avec le Cafrad. En effet, il s’agit des réformes qui concernent plusieurs domaines de coopération.

Selon les experts, la gouvernance publique responsable fait partie des axes d’améliorations pour l’arrimage au standard international. Cette problématique était en débat au cours de la récente conférence organisée à Yaoundé par les deux institutions. L’idée de la gouvernance publique responsable, vise l’efficacité des futurs dirigeants sur le terrain. Notamment sur leur capacité à satisfaire l’État sur le plan des résultats dans un contexte de corruption.

Principaux domaines de coopération

L’Enam et le Cafrad s’accordent à mettre l’accent sur l’échange d’experts et d’informations. Mais surtout, l’organisation des stages en modules complémentaires au profit des élèves de l’Enam.  En effet, cette mutation tient à cœur le directeur général de l’Enam, Linus Toussaint Mendjana dont la formation de qualité constitue l’une des préoccupations majeures.

Une nouvelle expérience soutenue par son homologue du Cafrad, Stéphane Monney Mouandjo. Leur objectif: assurer une appropriation de stratégies de transformation de l’Administration. Cela prendra corps grâce aux conférences académiques, voyages d’études et séminaires d’informations.

Dieudonné Zra

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