Les composantes de l’armée camerounaise

Les armées de terre, de l’air et  la marine nationale constituent la principale architecture de l’armée camerounaise estimée à plus de 30 000 hommes.

 

Armée de terre

Cette composante de l’armée combat au sol. Mais les forces terrestres peuvent être aussi transportées dans les airs. C’est le cas des troupes aéroportées selon les circonstances, ou bien sur des bateaux, en prévision d’un débarquement ou d’un transbordement. L’armée de terre regroupe également trois types d’armes ou services. Il s’agit des armes de mêlée au contact direct avec l’ennemi se rapportant à l’infanterie et la cavalerie. Des armes d’appui soutenant le combat comme l’artillerie, le génie militaire et de soutien concernant le service de santé, les transmissions et la logistique militaire.

Marine nationale

La Marine nationale représente la composante navale des forces armées camerounaises. En effet, elle dispose d’un état-major implanté dans la capitale Yaoundé, conduit par le contre-amiral Jean Mendoua. Entre autres structures situées sur la façade maritime, les forces de surface constituées de flottilles, armées de patrouilleurs et de vedettes. La Marine nationale effectue des missions de service public parmi lesquelles la recherche et le sauvetage des vies humaines en mer. De même, la protection de l’environnement, la lutte contre les pollutions en mer ainsi que la sécurité de la navigation. Mais aussi des missions de police générale et de souveraineté en mer en l’occurrence la surveillance maritime.

Armée de l’air

Cette composante Air des forces armées du Cameroun, voit le jour au lendemain de l’indépendance de 1960. Efficace dans les airs, elle procède par des interventions par hélicoptères et autres avions de chasse face à l’ennemi. Avec une trentaine d’aéronefs, les bases aériennes de Garoua, de Douala et de Yaoundé, effectuent des vols réguliers pour assurer la sécurité du Cameroun. Par ailleurs, l’armée de l’air intervient dans le cadre des évacuations sanitaires rapides des militaires  blessés en situation de guerre.

Gendarmerie nationale

C’est une force de sécurité publique militaire, composée de gendarmes, sous-officiers et officiers. En effet, le caractère militaire de ses statuts et la nature mixte de son service à la fois civile et militaire, lui confèrent le pouvoir d’assurer constamment la recherche du renseignement, l’action directe de la police judiciaire. Avec dix légions, cinq groupements de gendarmerie territoriale, trois groupements de circulation routière, la gendarmerie nationale dispose de vingt-cinq pelotons routiers motorisés, 71 compagnies et 486 brigades de gendarmerie. Principale mission : assurer le maintien de l’ordre public.

Bataillon d’intervention rapide (BIR)

Unité d’élite, le BIR est considéré comme la force la mieux équipée et entraînée du Cameroun. En rappel, il a été créé en 1999 pour éradiquer le grand banditisme en zone de forêt et surveiller les frontières. Depuis 2010, le BIR est associé à la sécurité du président.  Et désormais, le cœur du système de défense et de sécurité du territoire. Avec plus de 5000 hommes, le BIR se montre de plus en plus présent sur le champ de guerre. Car il dispose d’un matériel de guerre polyvalent (terre, mer et air).

En outre, la garde présidentielle et les sapeurs-pompiers viennent étoffer toutes ces composantes de l’armée camerounaise. Selon certains analystes, l’armée camerounaise brille par un professionnalisme remarquable en Afrique centrale. Elle est dirigée par un pouvoir civil, Joseph Beti Assomo, l’actuel ministre de la Défense. Aussi fait-elle partie de l’une des forces apolitiques du continent.

Dieudonné Zra

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