Election présidentielle 2018 : les candidats déclarés

A ce jour presqu’une dizaine de candidats déclarés. Mais d’ici le 19 juillet l’opinion sera fixée définitivement sur les postulants à la magistrature suprême.

Les candidats déclarés peuvent désormais accentuer les actions de terrain. Le décret du 9 juillet 2018 signé par le Président de la République convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle est venu mettre fin à toutes les supputations sur la non tenue du scrutin. L’élection sera donc le 7 octobre 2018. Mais, bien avant cette annonce, les partis politiques avaient déjà, pour certains, fait part de leur cheval de course.

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Dans ce registre on peut citer le Social Democratic Front (SDF) qui a désigné Johua Oshi au cours de sa convention nationale du mois de février. Une désignation qui diffère des autres années où l’on était habitué à voir le président national du parti, John Fru Ndi, être le candidat naturel. Le premier vice-président du parti de la balance sera à sa première participation à cette élection après avoir longtemps été député de la nation pour le compte de sa formation politique.

Au mois d’avril c’était au Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), de faire sa sortie et présenter à l’opinion publique son porte-étendard. Sans grande surprise, le président national de ce parti est celui qui sera sur la ligne de départ de la course présidentielle. Maurice Kamto puisqu’il s’agit de lui est très jeune dans la politique. Son parti est créé en 2012 à la suite de sa démission du gouvernement. Celui qui semble très actif ces derniers temps est sans doute Akere Muna et son mouvement « NOW » (Maintenant en français). Pour rallier plus de personnes à sa cause, il s’est offert les services de communicateurs de renoms parmi lesquels, Paul Mahel.

Les « bleus »

A ces grands noms de la scène politique camerounaise, d’autres personnes sont évoquées. Ils sont ce qu’il convient d’appeler les « new comers ». Cabral Libii est sans doute, le plus en vue dans cette catégorie. Son mouvement « 11millions de citoyens », semble gagner du terrain, notamment chez les jeunes. Agé de 38 ans, enseignant de Droit à l’Université de Yaoundé 2, il a annoncé sa candidature en fin 2017 avant de la confirmée en 2018.  Un autre trentenaire dans la course c’est Serge Espoir Matomba. Peu connu du public, il est le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS).  Né le 30 septembre 1979, l’actuel conseiller municipal de la mairie de Douala 4e depuis 2013, se positionne comme le candidat de la jeunesse.  À ajouter à ces « bleus », Olivier Bile, dont la tendance est celle du « foyisme politique ». Une politique basée sur la foi. Le président de l’Union pour la Fraternité et la Prospérité (UFP), se porte ainsi candidat pour la deuxième fois consécutive après 2011.

Le « oui » du candidat attendu

Du côté du RDPC, c’est l’effervescence mais pas encore de désignation. Malgré le fait que les réunions du parti des flammes n’ont pas eu lieu ces derniers mois, les appels à candidature ne cessent d’affluer. Tout récemment au Palais des Congrès de Yaoundé, c’étaient aux chefs traditionnels d’appeler Paul Biya à se représenter pour un nouveau mandat. Toutes les instances du parti sont unanimes sur le candidat à présenter. Mais, jusqu’à ce jour le principal concerné garde le silence. Son « oui » n’a pas encore été donné, ni annoncé. Toutefois une seule chose est sure dans moins de dix jours la liste définitive des candidats sera connue.

@DanielleBelinga

 

Danielle Mouadoume

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