Rentrée scolaire 2018-2019 : Le Minedub se prépare

La réunion de concertation préparatoire à la rentrée scolaire 2018-2019 se tient depuis ce jeudi à Yaoundé.

 

A moins de trois semaines de la rentrée scolaire 2018-2019, le ministère de l’Education de Base fixe les objectifs à atteindre. Sous la présidence de Youssouf Hadidja Alim, les responsables des services centraux et déconcentrés sont en réunion depuis ce 16 août. Les travaux de deux jours doivent aboutir à assurer un déroulement harmonieux et serein de l’année scolaire prochaine. Ceci passe d’abord par un bilan de l’année scolaire précédente. Ensuite, sensibiliser les responsables sur le nouveau curriculum de l’enseignement maternel ; faire le point sur les mesures envisagées pour garantir une rentrée scolaire 2018-2019 sereine…

Pour la ministre Youssouf Hadidja Alim, « Il est d’une importance capitale d’assurer une bonne rentrée scolaire. Nous le faisons chaque année, et beaucoup plus depuis quelques années. Ceci, au regard des situations que nous connaissons et que nous vivons depuis un certain temps dans certaines régions du pays ».

Acquis et difficultés de l’année scolaire précédente

Le programme totalisant le plus de réalisations au cours de l’année scolaire 2017-2018 concerne l’Universalisation du Cycle Primaire. Ici, on note le recrutement de 3018 titulaires de Capiemp ; la validation des nouveaux curricula du préscolaire formel et du primaire ; la réhabilitation de 44 écoles primaires publiques ; la construction de 92 blocs latrines… Par ailleurs, on compte 24.000 personnes alphabétisées sur l’ensemble du territoire national ; l’équipement de cent centres d’alphabétisation fonctionnelle en kits d’alphabétisation ; l’élaboration du manuel de procédures du Programme d’Alphabétisation…

Les difficultés sont de plusieurs ordres. Principalement, la crise sociopolitique dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ; la présence de réfugiés dans les régions de l’Extrême-nord, de l’Adamaoua et de l’Est ; l’instabilité des personnels enseignants dans les zones rétrocédées et les zones où règne l’insécurité ; la modicité des ressources qui ne permet pas toujours de faire face à toutes les demandes en matière d’infrastructures…

Vanessa Onana

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