Droits de l’enfant : Le Cameroun aux côtés des enfants vulnérables

La protection des droits de l’enfant est encadrée au Cameroun par un arsenal juridique constitué par les protocoles, Chartes et Conventions internationales ratifiées, etc.

« Le Cameroun est un pays de droit et les autorités de notre pays ne ménagent aucun effort en matière de promotion et de protection des droits de l’enfant », a déclaré Irène Pauline Nguene, Ministre des affaires sociales (Minas), ce 20 novembre 2018 à Yaoundé. C’était à l’occasion de la cérémonie de lancement à Yaoundé des activités en vue de la journée mondiale des droits de l’enfant.
En effet, depuis quelques années, la promotion et la protection des droits de l’enfant est au cœur des priorités nationales et de la politique de développement du Cameroun.

Conventions

Sur le plan institutionnel, des mesures telles que la ratification du Protocole facultatif se rapportant à la Convention concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés ; et l’adoption d’une loi incriminant de nombreux agissements portant atteinte à l’enfant et à la famille, tels que les mutilations génitales féminines, le « repassage des seins » ou encore le refus de paiement de la pension alimentaire. Cette loi introduit aussi des innovations dans le domaine de la justice pour les mineurs en ce qu’elle prévoit des peines alternatives à la détention, a expliqué la Ministre.

Plan d’action

Selon Jean Paul Edjoa, Directeur de la protection sociales des enfants au Minas, un document de protection de la petite enfance a été rédigé pour donner la chance aux enfants vulnérables de s’intégrer dans la société et que leurs droits très souvent bafoués soient enfin respectés. On note par ailleurs que l’enregistrement des naissances a été intensifié grâce à une meilleure couverture du territoire national. La lutte contre le trafic des enfants également. Le Plan d’action national de lutte contre les mutilations génitales féminines a par ailleurs été actualisé.

Le lancement d’une campagne nationale pour mettre fin aux mariages d’enfants ; l’appui à des milliers de familles indigentes ; la mise en route des mesures de discrimination positive en faveur des enfants vivant avec un handicap ou l’adoption d’un Plan d’action national en faveur des enfants appartenant aux populations autochtones, sont autant d’actions menées par le Minas.

Malgré un environnement économique mondial particulièrement difficile et les aléas sécuritaires, la situation des droits de l’enfant est allée en s’améliorant au Cameroun. Les pouvoirs publics entendent poursuivre cet effort en collaboration avec les organisations de la société civile et les partenaires du développement du Cameroun, a assuré la Minas.

Jeanne Ngo Nlend

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