Philosophie : quel impact sur la vie de ceux qui l’ont apprise?
La journée mondiale de la Philosophie se célèbre ce 15 novembre. Occasion de s’interroger sur son apport dans la vie d’un individu.
« Cogito ergo sum ». L’une des premières pensées apprises en cours de philosophie. En français, « je pense, donc je suis ». Trois mots d’apparence simple, mais d’une profondeur semblable à celle de l’eau de la mer.
D’ailleurs, pour être philosophe, il faut savoir avancer en eaux profondes, « Duc in altum ». Aller au-delà des apparences, creuser pour découvrir la face cachée des choses.
Témoignages
« Moi je suis entré en terminale à 15ans. J’étais très jeune, peut-être trop. Mais la philosophie est venue me faire grandir. J’étais obligé de me poser pour apprendre à réfléchir. Ça m’a tellement aidé, ça a totalement changé ma manière de voir la vie. Je me suis marié à 24ans, et 12ans après, je peux dire qu’être philosophe a fait de moi un homme complet et heureux ».
Ce témoignage rejoint celui d’une jeune dame de 28ans. « Après la classe de terminale, ma vie n’a plus jamais été la même. Sans savoir pourquoi, j’ai toujours été en conflit avec ma mère. J’ai réalisé avec le cours de philosophie que tout partait du complexe d’Oedipe, et la puberté n’a rien arrangé. Aujourd’hui, elle est ma meilleure amie ».
On a très souvent entendu dire, au sujet de quelqu’un ayant un raisonnement illogique, qu’il s’exprime comme une personne qui n’a pas fait de cours de philosophie. La philosophie semble donc d’une importance capitale, pour mieux cerner les éléments qui nous entourent.
Vanessa Onana