Sénat: Marcel Niat condamne la montée de la haine tribale
C’est l’un des messages forts du président du Sénat qui clôturait ce 10 avril, la première session ordinaire de l’année législative 2019, en présence des membres du gouvernement, au Palais des congrès de Yaoundé.
Après avoir salué la disponibilité et l’abnégation des sénateurs au travail pendant un mois de session, le président, Marcel Niat Njifenji, a dressé le bilan des travaux.
Sénateurs à la clôture de la session
Projets adoptés
Il s’agit pour l’essentiel de l’adoption de 08 projets de loi. Parmi lesquels, 03 concernant le processus de décentralisation et du développement local. Des textes qui ont nourri des discussions lors des plénières. En effet, les textes sur la mise en place des régions étaient très attendus au Cameroun. « Nous nous réjouissons des évolutions qu’annoncent les lois relatives aux régions », se félicite le président du Sénat. Ensuite, « les régions vont fédérer et développer la vision commune de notre avenir » a-t-il ajouté.
Travaillez sans cesse
Dans son discours de circonstance, Niat a exhorté les sénateurs à travailler sans relâche à la construction du Cameroun. Par exemple, en mettant en avant, le développement et la promotion de son image. « En particulier à l’occasion des scrutins électoraux prévus dans les jours à venir » a-t-il insisté. Aussi les invite-t-il à privilégier le dialogue et le consensus. Quant aux dénonciations, le président du Sénat condamne :
– La montée progressive des dérives communautaires et intégristes,
– Les appels à la haine tribale,
– Le repli identitaire qui représente « une menace grave pour notre pays » relève le président.
Membres du gouvernement
Au gouvernement…
Par ailleurs, Niat engage le gouvernement à redoubler d’efforts dans la sensibilisation et l’éducation des Camerounais au civisme. Mais également à la citoyenneté, au multiculturalisme et au vivre-ensemble. De plus, il l’encourage à offrir aux jeunes et aux catégories sociales défavorisées, des solutions « mobilisatrices et crédibles » afin d’éviter les voies qui mènent à l’insurrection.