Session de mars 2019: le Sénat dit oui au Conseil régional

Clôturée le 10 avril 2019 par le président Marcel Niat Njifenji, cette première session ordinaire de l’année a vu l’adoption de 08 projets de loi dont celui le texte portant élection du Conseil régional.

 

30 jours de débats souvent houleux allant au-delà de minuit. La session de mars a suscité beaucoup d’intérêt au sein de l’opinion et du Parlement avec l’annonce du texte sur la mise en place du Conseil régional. En effet, ce projet de loi inscrit dans la Constitution du Cameroun était très attendu. Les discussions ont surtout porté sur la répartition des Conseillers régionaux. Le nombre de 90 par région n’était approuvé par tous, tenant compte de la taille de certaines régions qui comptent 10 départements comme le Centre par rapport à celles qui en dénombrent moins. Mais au final, le texte a été adopté. Preuve de la vitalité de la démocratie camerounaise. Ainsi, le nombre de conseillers est fixé à :
– 90 par région,
– 70 conseillers régionaux représentent les délégués,
– et 20 autres, le commandement traditionnel.

Mais encore…

Autre projet de loi, celui portant Code pétrolier défendu par le ministre des Mines. Selon l’exposé des motifs, ce projet s’applique aux activités liées à la gestion du pétrole. En effet, il encadre la prospection, la recherche, l’exploitation, le transport, le stockage et le traitement des hydrocarbures à l’état brut. Concernant le projet de loi portant régime des Ordres nationaux, il fixe le nombre, la proportion par catégorie et le régime des indemnités des conseillers régionaux. L’on a aussi noté le texte autorisant le président de la République à ratifier la charte africaine des valeurs et des principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement. Intégralité des projets de loi adoptés.

Membres du gouvernement à la plénière de clôture
Sortoe de Victor Mukete

Au cours de la plénière du 12 mars, le doyen d’âge du Sénat s’est prononcé sur les tensions qui persistent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Mon peuple meurt, il souffre et nous nous livrons à des jeux ici à Yaoundé. On devrait être prudent. Mais à qui la faute ? De quel peuple parlez-vous »? Des interrogations qui exhortent à la recherche active des solutions pour pallier la crise qui secoue ces deux parties du Cameroun. Dans ce sens, le gouvernement a déjà pris une batterie de mesures qui répondent aux revendications des enseignants et avocats. Mais Chief Victor Mukete, semble indiquer qu’il faut encore aller plus loin.

@Dieudonné Zra

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