Cameroun – France: place au 3e C2D

Le montant de l’enveloppe accordé est de 394 milliards de FCFA et devra prioritairement servir au développement du monde rural.

 

La 3e phase du contrat de désendettement et le développement (C2D), conclut depuis trois ans entre la France et le Cameroun, vise à structurer une économie rurale durable et productive et la création des milliers d’emploi-Jeunes. Cette 3e phase du C2D  met l’accent sur trois facteurs :
– l’appui à la formation et à l’insertion professionnelle (AFOP),
– l’appui conseil et de financement des investissements productifs (ACEFA) dans le secteur agricole et halieutique,
– l’appui à la maîtrise d’ouvrage communale et la décentralisation (PNDP).
A travers la 3e génération du contrat de désendettement et le développement (C2D), la France et le Cameroun s’accordent à consolider et à pérenniser les acquis. Selon le Secrétaire d’Etat français chargé du Développement et de la Francophonie, André Vallini, dans cette 3e phase du C2D, « Il y a un volet important qui consiste à faciliter les circuits entre la production agricole et la commercialisation de ces produits et un troisième volet d’aide budgétaire de la France au Cameroun pour développer les services sociaux de base (éducation, santé) en faveur de la population ».

Structurer l’économie…

Désormais, il est question de faire émerger une nouvelle génération d’agriculteurs, bien formés et insérés durablement dans leur milieu. Aujourd’hui, près de 8 000 jeunes post-primaire et jeunes bacheliers ont été formés au cours des six dernières années à travers un réseau de 116 centres publics et privés rénovés. Ces formations ont débouché sur l’insertion professionnelle de plus de 2 500 jeunes avec l’appui de la mission d’Assistance Technique résidente de Montpellier Supagro (Institut national d’études supérieures agronomiques).

Exploitations familiales

Environ 250 000 exploitations familiales camerounaises, soit près d’un million de producteurs ruraux, bénéficient aussi de conseils en gestion organisationnelle et technico-économique pour leur exploitation, grâce à un réseau de 2 000 conseillers camerounais, appuyés par l’expertise résidente du consortium Ambre Conseil et Cerfrance. En rappel, l’économie camerounaise repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage (27% du PIB) pratiqués sur des surfaces réduites.

@Dieudonné Zra

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