Cuisine : le prêt-à-cuire made in Cameroon

Découpés, pelés, ou nettoyés les aliments, prêts à être cuisinés sont désormais disponibles sur commande.

Le service est nouveau, mais séduit déjà plus d’une ménagère. Les femmes qui travaillent en sont les plus ravies. Un gain temps important.

Mesdames, pas le temps de faire ses courses, les bousculades des marchés, sont à chaque fois désagréables. La journée de travail terminée, monsieur et les enfants attendent un plat délicieux sur la table. Pas de stress, la solution est toute trouvée. Passionnée de cuisine, Madame Jacqueline Manga, comme plusieurs Camerounais se sont livrés dans la commercialisation des mets traditionnels locaux précuits , et en ont fait leur gagne-pain.

 

Reponse à un besoin

Ce nouveau commerce répond à une demande de plus en plus accrue de la gente féminine particulièrement  celle-là qui doit jongler entre boulot et tâches ménagères : «Après mon départ de Douala, je me suis installée à Yaoundé où je vendais, les viandes fumées, qui étaient d’ailleurs, le menu du restaurant dans lequel je travaillais. Au fil du temps, les clients demandaient d’autres produits, parce qu’ils appréciaient déjà mes produits » explique-elle.  Avec ce procedé, il n’y a plus d’étape  intermédiaire entre l’achat des produits et les casseroles.

 

Comment ça marche

La vendeuse, acquiert sa matière première auprès des agriculteurs et éleveurs. Ensuite, elle va prendre soin de laver, découper, assaisonner puis les mettre dans des sachets. Le client aura juste à passer la commande et attendre quelques minutes au feu, après le repas sera servi. Le développement de cette activité requiert une organisation et une bonne communication. « Nous avons répartie la ville en deux zones : zone Est et Ouest. Chaque zone a ses journées de livraisons aux frais du client ». Afin d’assurer une communication efficace et ciblée, Jacqueline Manga a mis sur pied une page Facebook et un site web, qui répond au nom de “REGAL SANS EGAL”, cette dernière propose également des tutoriels sur des mets traditionnels.

 

La bonne cuisine a bas prix

Pour une moyenne de 8 à 10 personnes, les kits Ndolé, Okok, et Sanga sont largement suffisants. Les prix varient entre 1.000 francs à 5.500 francs XFA. Les commandes peuvent atteindre à 50.000 francs XFA par jour. La commerçante met l’accent sur l’hygiène de ses produits,  l’achat de la matière première des produits jusqu’au circuit de vente. Les clientes sont ravies de ce nouveau service qui est efficace et sans contrainte, elles prennent du plaisir à faire de bons petits plats.

 

 

 

 

Amina Malloum (stagiaire)

Danielle Mouadoume

Laisser de bonnes traces.

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