Tabaski 2019: la communauté musulmane célèbre la fête sacrifice ce jour
Après neuf jours d’intenses prières et invocations les musulmans de part et d’autres du monde sont dans les réjouissances de la fête du sacrifice.
Hommes femmes et enfants, vêtus de leurs plus beaux vêtements arpentent les rues et ruelles de la capitale, direction les mosquées de la ville. Dans des voitures, moto-taxi, et souvent à pied, chacun va de son moyen de transport, l’important est d’y arriver à l’heure. Marche après marche, ils murmurent les louanges d’Allah, symbole de la grandeur du jour. Les hauts parleurs des mosquées reprennent ces phrases en boucle, à titre de rappel. “En ce jour, c’est important de glorifier Allah, c’est pour cela qu’on répète ces phrases” nous explique un prédicateur.
Tout au long des pistes, menant vers la mosquée de Tsinga,de petits commerces sont nés pour l’occasion, sucreries, glaces, boissons gazeuses et même des restaurants ambulants, au grand plaisir des tout petits. Les photographes sont placés ici et là, pour immortaliser ces moments inoubliables.” On profite de la fête pour prendre des photos, pour faire des souvenirs” s’exprime Rahma une fidèle.
Un festival de couleur
Bleu,jaune et orange, on n’en voit un peu de toutes les couleurs. Les femmes arborent des tissus en bassin précieusement brodés, tandis que certaines ont opté pour des tissus pagnes simples. Pour d’autres c’est des “Abayas”, des longues robes couvrant tout le corps. Leurs démarches, laissent paraître les dessins du henne sur les pieds et les mains. Pour les hommes, le choix est plus simple, des vêtements traditionnels en tissu basin avec une broderie dessus appelée “saro”. Les senteurs de parfum sur les vêtements des uns et d’autres s’intensifient à l’approche de la mosquée.
Les deux unités de prière
Au complexe islamique de Tsinga, les fidèles s’y rendent en groupes de trois, quatre et voire plusieurs personnes. A l’entrée de la mosquée, les éléments de la police sont stationnés, une fouille systématique est effectuée, ce qui crée des bousculades. Chapelet en mains, les fidèles musulmans sont religieusement assis, attendant les deux unités de prières de la fête du mouton. 8h00, l’imam fait son entrée, il procède ensuite aux deux unités de prières, suivi d’un sermon sur l’importance de ce jour de fête, avec quelques recommandations l’appui. Sermon terminé, les accolades, réjouissances et retrouvailles pour certains, quelques clichés photos en famille ou avec des amis pour d’autres. “Nous sommes contents de vivre ce jour, c’est une grande fête pour les musulmans” dit une fidèle. Prochaine étape, les domiciles pour la suite des festivités
Amina Malloum (Stagiaire)