Twittosphère : la « Michtonnerie » à 700 euros divise

A la suite d’une vidéo dévoilée sur twitter par @Femmebene le 09 août 2019, la toile est aux abois. Entre condamnations et justifications, la polémique s’enlise sans cesse.

Parler de sexe, d’amour et d’argent sur les réseaux sociaux  devient décidément risqué. C’est en tout cas ce qu’a retenu l’auteure de la vidéo qui revient sur la « Michtonnerie » des femmes dans les relations sentimentales. En partageant sa vidéo sur le média social Twitter, @femmebene, une ivoirienne d’une trentaine d’années vivant en France, ne savait pas qu’elle allait autant faire du bruit.
Des féministes engagées à l’instar @africacie ou encore des profils à caractère religieux l’ont simplement relayée au rang des travailleuses de sexe qui, se font entretenir par leurs clients.

Heureusement pour elle, d’autres internautes sont  venus à son secours, expliquant clairement ce que la twitto défendait dans sa vidéo.

Et comme dans tout débat, les arguments sont aussi divergents que les intervenants.

Il s’agit de quoi exactement ?

La « Michtonnerie » en argot français, revient à sortir avec des hommes pour des raisons malhonnêtes. Et lorsqu’on regarde avec attention cette vidéo qui fait 1mn26 sec, on comprend mieux  l’analyse faite par plusieurs internautes.
En effet, l’Ivoirienne ne réclamait pas un montant pour ses soins, mais  fustigeait plutôt tous ces hommes qui accusent les femmes de sortir avec eux pour de l’argent.
“Elle fait comprendre à ces hommes là qu’ils ne sont pas capables de l’assumer financièrement elle et les autres de filles de son acabit pour oser les insulter de malhonnêtes.

Vu ainsi, le 700 € dont parle la jeune dame, est le montant qu’elle dépense personnellement chaque mois pour prendre soin d’elle. Et s’il faut qu’un homme la qualifie de ” Michtonneuse”, il faudrait qu’il débourse au minimum cette somme. S’il n’est pas capable, il n’a pas le droit de dire qu’il sort avec une fille qu’il entretient.

En attendant un nouveau buzz, les internautes se délectent des challenges nés à la suite de ce dernier fait divers.

Jeanne Ngo Nlend

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