L’actualité internationale de ce 3 septembre 2019
Le procès du putsch manqué au Burkina Faso et l’effondrement d’un immeuble en construction au Mali constituent entres sujets d’actualité à l’étranger ce lundi.
Effondrement d’un immeuble au Mali
Au Mali, 15 personnes ont trouvé la mort dans un accident qui s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi. En effet, au petit matin ce lundi, des civils sont à la recherche des potentiels survivants du drame. L’immeuble situé au quartier Banconi Salemebougou encore inachevé, abritait déjà une dizaine de familles. Selon les médias locaux, le troisième et dernier étage du bâtiment s’est affaissé sur le reste de l’immeuble et l’ensemble s’est effondré. Selon le ministre malien de la sécurité et de la protection civile, le bilan dressé, fait état de 26 personnes extraites vivantes. Un jeune rescapé témoigne : “heureusement, j’étais à la sortie, donc je me suis débrouillé tout seul”. Des riverains, expriment leur colère contre le propriétaire de l’immeuble “on dit que c’est construit, c’est en banco, et ils ont mis des pierres pour consolider. Ce n’est pas bon du tout.”
Une cellule de crise a été mise sur pied, elle est présidée par le ministre de la sécurité, assisté du gouverneur, pour organiser les secours. A en croire le gouverneur de la ville de Bamako, le propriétaire du bâtiment n’avait pas obtenu le permis de construire. «On estime à une cinquantaine de personnes le nombre d’habitants du bâtiment en chantier. En attendant les résultats des enquêtes, la malfaçon serait la cause principale de l’effondrement ». Les accidents de ce genre sont monnaie courante, notamment pour ces bâtiments construits sans autorisation.
Burkina Faso: procès du putsch manqué
Le verdict est tombé le 2 septembre 2019, 20 ans et 10ans d’emprisonnement sont retenus, pour Gilbert Dieudéré et Djibril Bassolé. Près de quatre ans, après l’irruption des soldats de l’ancien régiment de sécurité présidentielle dans la salle du conseil des ministres pour arrêter les responsables de transition, le 16 septembre 2015.
Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé, pointés comme les têtes pensantes du putsch manqué, ont été reconnu coupable, après 19 ans d’un procès long et fastidieux. Reporté à de nombreuses reprises, le verdict est finalement tombé le 2 septembre 2019, condamnant le général Gilbert Dieudéré à 20 ans de prison et le général Djibril Bassole à 10 ans. Les deux généraux se sont vus retirer leurs différentes décorations.
Afrique du Sud: violences xénophobes
Les villes de Johannesburg et de Pretoria, ont été le théâtre de violence, suites aux pillages organisé contre les immigrés. Le 2 septembre 2019, dans les villes de Johannesburg et de Pretoria, des centaines de personnes armées de gourdins et de pierres, ont incendié et dévalisé des magasins, tenus uniquement par des étrangers. L’incident s’est soldé par de dizaines d’arrestations. Ces violences faisaient suite à la mort de trois personnes, dans un incendie d’un bâtiment et jusqu’à présent inexpliqué. Les flammes se sont propagées dans plusieurs endroits. D’où la grogne qui a dégénéré dimanche soir.
Régulièrement, l’Afrique du Sud est le théâtre de violences de ce genre, contre les populations immigrées. Elles sont accusées d’être à l’origine des difficultés économiques et du taux de chômage élevé.
Le Président congolais reçu à l’Élysée
Ce mercredi 03 septembre le chef de la diplomatie congolais est attendu par son homologue Français, pour échanger sur des thématiques du moment. Le Président congolais Dénis Sassou Nguesso a quitté Brazzaville dans la nuit de dimanche à lundi pour Paris. Il est attendu ce mercredi 03 septembre, à l’Elysée par le président Français. Sur la table des échanges, des questions liées au climat, à l’économie et à la politique interne du pays. La visite du Président congolais intervient quelque mois seulement après la signature d’un accord entre le Congo et le Fonds Monétaire International (FMI). L’élection présidentielle prochaine pourrait être évoquée à l’occasion. En rappel, la dernière visite du dirigeant congolais en France remonte à novembre 2018, lors de la célébration de l’armistice.
Funérailles de l’artiste ivoirien: une douzaine de personnes arrêtées
Les funérailles de Dj Arafat continus à faire du buzz sur la toile. Douze personnes ont été arrêtées par la police ivoirienne,après la profanation du cercueil du chanteur. Des fans toujours choqués par son décès ont prit sur eux de profaner sa tombe, après son enterrement samedi 31 août. Des vidéos sur les réseaux sociaux montrant des fans entrain de déshabiller le cadavre de l’artiste afin de vérifier ses tatouages, pour confirmation de son décès, circulent depuis peu sur la toile.
Amina Malloum (Stagiaire)