Crise anglophone : réactions et positions de quelques leaders politiques

 

28/09/2017De nombreux leaders politiques se sont exprimés ce 28 septembre 2017 et ont affirmé clairement leur position face aux attentats terroristes survenus ces dernières semaines dans le Nord -Ouest et le Sud-ouest

 

Le monument de la réunification

Jean Nkwete :” une mobilisation sans réserve et sans exception contre cette violence que l’on veut imposer à notre pays”

Pour le secrétaire général du comité central du Rdpc, Jean Nkwete , le Rdpc se joint à tous les Camerounais et Camerounaises de bonne volonté épris de patriotisme et condamne avec la dernière énergie ces actes de violence gratuits comme il n’a cessé de la faire depuis le début des évènements. Il est évident que ces actes terrorisme sont destinés à opposer les communautés nationales les unes contre les autres, à ruiner nos précieux acquis de paix et d’unite , à demoraliser les populations et à semer la terreur et le doute dans leur sein compromettant ainsi la poursuite de l’oeuvre de construction nationale. Le Rdpc exprime également sa solidarité envers tout nos compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-ouest qui sont les premières , les principales victimes de la violence ambiante. Jean Nkwete lance un vibrant appel à la mobilisation sans réserve de tous les compatriotes sans exception contre cette violence que l ‘on veut imposer à notre pays.

Jean Rameau Sokoudjou:”l’heure n’est pas à la sécession du cameroun”

Le chef supérieur Bamendjou est contre la radicalisation des positions et la militarisation des options face aux tensions sociales et revendications sécessionnistes. «J’ai pitié de la jeunesse camerounaise. Ce qui se passe à Bamenda aurait pu être évité si les tenants du régime de Yaoundé écoutaient les patriarches de ma dimension. Suite aux émeutes de la faim en février 2008, j’ai initié une série de rencontre pour juguler de telles crises au Cameroun. Avec le groupe des patriarches, nous nous sommes réunis plus de quatre fois et avions proposé au chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya des voies et moyens pour réconcilier les camerounais à travers le dialogue et la concertation nationale. Le 30 avril 2008 s’est tenue la première réunion de cette instance dans ma chefferie à Bamendjou et le 05 juin de la même année, nous nous réunis à Buea pour élaborer des propositions pour le « vivre ensemble » qui ont été transmises à la Présidence de la République en date du 20 du même mois.  Mais les propositions transmises n’ont jamais eu de suite», discourt-t-il. En résumé, Jean Rameau Sokoudjou  laisse croire que l’heure n’est pas à la sécession du Cameroun, mais à la mise sur pied des pratiques de gouvernance qui intègrent sincèrement la notion d ‘intérêt général.

 

“Nous nous engageons à préserver la Paix”

 

Celestin Bedzigui , vice-président de l’UNDP, Alice Sadio, présidente nationale de l’AFP, Jean Simon Ongolo Omgba, député RDPC du Nfoundi et Victore Onana président de l’ UPC. Dans un élan de fraternité nous francophones,  ouvrons nos bras a nos frères et soeurs anglophones afin qua’ensemble nous recherchions des solutions durables qui prennent en compte le mieux-etre de tous et de chacun. Dans cette quête d’un idéal commun,  nous sommes tous conviés. Nous devons être exigeants vis-à -vis de nous- même et tolérants vis-à -vis de tous.  La construction d’un modèle inclusif de développement n’est possible que dans la paix et le dialogue. Et ce dialogue que nous appelons de tous nos voeux exige un contexte apaisé.

 

Eliane Marcelle Matsingoum

 

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