Festibikutsi : honneur à Aloa Javis et Beti Joseph
31/10/2017Le rendez-vous annuel du bikutsi et des musiques bantoues rendra hommage aux artistes musiciens Aloa Javis et Beti Joseph. L’annonce a été faite ce mardi 31 octobre 2017 au cours d’une conférence de presse donnée à l’occasion.
C’est du 20 au 26 novembre 2017 que la grand’messe du bikutsi et des rythmes bantous va se tenir au club Eneo du quartier Essos à Yaoundé. Et pour cette 19ème édition du genre, René Ayina, Directeur dudit festival et son équipe, ont décidé comme à l’accoutumée de rendre un hommage particulier aux anciens. Le dévolu a été porté sur les artistes musiciens Aloa Javis et Beti Joseph de la génération de Messi Martin, qui, ont fait l’essentiel de leur carrière musicale dans la promotion du rythme bikutsi.
« Nous sommes heureux d’être honorer à l’occasion d’un festival qui célèbre notre musique. Et nous allons partager avec le public nos mélodies qui ont eu du succès à l’époque. Nous profiterons pour éduquer nos jeunes frères qui se sont lancés dans les obscénités », a déclaré Beti Joseph.
Soucieux d’assurer la pérennité des rythmes bantous, le festival a également choisi de mettre un point d’honneur à la formation et l’accompagnement d’une génération d’artistes respectueux de l’éthique et des canons de la musique à travers le concours prix découverte festibikutsi. Cette année, il mettra en compétition une vingtaine d’artistes.
Le Festibikutsi dont l’objectif principal est de créer un espace d’échange entre artistes, mais aussi et surtout un espace d’expression et de promotion des rythmes de la forêt a 23 ans d’existence. Depuis quelques années, il a choisi d’ouvrir sa scène aux autres rythmes à savoir l’Afropop, le makossa, etc.
Au programme de cette édition, les mélomanes auront droit au Jeudi des anciens, au vendredi des dames, le samedi sera réservé à la rencontre des générations et bien entendu les lundi, mardi et mercredi des découvertes.
« Avec pour thème « Musique et tolérance », le festibikutsi 2017 fera aussi une place d’honneur à la thérapie. Nous allons ensemble éloigner la violence et prôner l’amour en musique tous les soirs. L’artiste Jo Ngalla. Viendra justement nous parler non seulement de la musicothérapie, mais fera des séances pour les volontaires pendant le festival. Nous aurons également des séances de cure par la musique et un atelier sur l’auto promotion d’une jeune carrière musicale », explique René Ayina.
Jeanne Ngo Nlend (Stagiaire)