Conac: que retenir du rapport 2016 ?
Le document publié ce 22 décembre 2017 par la Conac, renseigne que le taux de lutte contre la corruption est en hausse de 1, 98% en 2016.
Selon le rapport 2016 de la Conac, l’instance de lutte contre les détournements des fonds publics a redoublé d’ardeur au travail. Son président Dieudonné Massi Gams, explique que la Commission a intensifié ses actions dans les dix régions du Cameroun. C’était grâce à la trilogie: prévention, investigations et coopération. D’où ce taux de l’exécution de plans d’actions régionaux croissant. De 29,97% en 2015, à 31, 97% en 2016, soit une hausse de 1, 98%.
Statistiques
– 37 départements sur les 58 ont pris une part active à la lutte contre la corruption contre 31 en 2015.
– 2402 dénonciations en 2016 enregistrées par la Conac venant de toutes les régions
– Les régions de l’Adamaoua, de l’Ouest et de l’Extrême-Nord (1è, 2è et 3è) sont les meilleurs élèves dans cette lutte.
– Le Littoral, l’Est et le Sud (8è, 9è et 10è) sont à la queue du classement général suivant:
Adamaoua: 41.88%
Ouest: 37.13%
Extrême-Nord: 36.84%
Nord-Ouest: 34.36%
Centre: 32.54%
Sud-Ouest: 31.11%
Nord: 30.23%
Littoral: 25.32%
Est: 25.32%
Sud: 22.79%
Dans ce rapport 2016 de la Conac, l’on note aussi un engagement remarquable de plusieurs établissements publics et du secteur privé. En l’occurrence, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) et le Business Coalition Against Corruption. En effet, ce bond quantitatif et qualitatif découle des Initiatives à résultats rapides. Cette pratique qui vise la bonne gouvernance repose sur trois socles essentiels. Il s’agit de la transparence, la redevabilité et le contrôle citoyen.
Missions de la Conac
Créée le 11 mars 2006 par décret présidentiel, la Commission nationale anti-corruption, est un organisme public indépendant. Elle est chargée de contribuer à la lutte contre la corruption. À ce titre, la Conac suit et évalue l’application effective du plan gouvernemental de lutte contre les détournements des deniers publics. Elle recueille, centralise et exploite également les dénonciations, faits ou actes de corruption et infractions assimilées.
De plus, l’organe identifie les causes de la corruption. Ensuite, il propose aux autorités compétentes des mesures susceptibles de permettre de l’éliminer dans tous les services publics et privés. Seulement, comme le Conseil national de la communication, la Conac n’est pas dotée d’un pouvoir coercitif. En savoir plus en un clic ici.