Crise anglophone : hommage militaire aux soldats

Joseph Beti Assomo a présidé ce 08 décembre 2017, la cérémonie de levée de corps et d’hommage des quatre militaires et des deux fonctionnaires de police, assassinés dans le cadre de la crise anglophone, respectivement dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 novembre 2017 à Agborkem German, et celle du mercredi 29 au jeudi 30 à Otu, département de la Manyu, région du Sud-Ouest.

Joseph Beti Assomo, Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, et Martin Mbarga Nguele, Délégué Général à la Sûreté Nationale y ont pris part. Le ministre de la Défense a  transmis le message de réconfort du président de la République  et toute la nation aux familles éprouvées.  « Le chef de l’Etat porte le même chagrin, leurs camarades, leurs amis, nous tous ici présents nous sommes éprouvés » a-t-il mentionné. Le ministre a promis au cours de cet événement malheureux, un accompagnement régulier et permanent aux ayant droits.

Au cours de la cérémonie, les disparus ont reçu au nom du Chef de l’Etat, la médaille de la vaillance avec citation à l’ordre de l’armée et de la police des mains de Martin Mbarga Nguele et Joseph Beti Assomo, les éloges funèbres, le message du Chef de l’Etat et les condoléances de toutes les troupes, BIR, gendarmerie, armée de l’air, Sapeurs pompiers, marines, armées de terre.

A la place des fêtes de Buea, hommage aux militaires et aux policiers récemment tués dans le Sud-Ouest. pic.twitter.com/sQ9twWbxXv

— CRTVweb (@CRTV_web) 8 décembre 2017

Les membres des différentes familles ont exprimé à suffisance leur tristesse face à cette tragédie et n’ont cependant pas manqué de marquer leur reconnaissance aux personnes venues les  assister et particulièrement au Chef de l’Etat qui a « Œuvrer à ce que nous puissions aller au delà de la douleur pour enterrer nos morts » a déclaré un membre de la famille d’un des soldats morts. A rappeler que, l’État a pris en charge l’acheminement des dépouilles vers les lieux d’inhumation.

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Pour l’heure, les leaders d’opinions et les populations des deux régions anglophones proposent comme piste de sortie de crise le dialogue, la sensibilisation, et l’effectivité de la décentralisation.

Esther Fossi (Stagiaire)