Mbankolo: les opérateurs clandestins interpellés

Dans un communiqué signé ce 11 décembre 2017, le ministre des Postes et Télécommunications, donne trois mois aux opérateurs clandestins à Mbankolo pour se conformer aux normes en matière d’installations radioélectriques.

Les installations clandestines des pylônes sur les hauteurs de Mbankolo, à Yaoundé, deviennent récurrentes . Ces problèmes d’interférences perturbent parfois la  transmission des programmes de la Cameroon radio television (Crtv). Selon le directeur de la diffusion et des transmissions à la Crtv, Moussa Samali, « si rien n’est fait les perturbations survenues par le passé peuvent encore refaire surface.»

Les conséquences du désordre de Mbankolo

Le directeur central du pôle technologies et solutions, Chia Theophilus Salifu espère la fin de ce désordre. Il martèle que « La Crtv saisira les instances compétentes » pour ne pas continuer à subir le brouillage des ondes. Une situation attribuée aux opérateurs privés de la téléphonie mobile et de l’audiovisuel présents sur le site de Mbankolo.

Le rappel à l’ordre du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng  vient donc à point nommé. En sa qualité de présidente du Comité interministériel d’attribution des bandes de fréquences, elle donne trois mois aux opérateurs et exploitants clandestins sur le site du Mont Mbankolo pour se conformer à la réglementation en vigueur et au respect des normes en matière d’installations radioélectriques. Ce délai n’exclut pas des sanctions prévues dans la loi de 2010 sur les communications électroniques à l’encontre des fraudeurs.

Les principes à respecter à Mbankolo

L’attribution des bandes de fréquences aux différents services de radiocommunication répond à des exigences précises. Au préalable, il faut disposer d’une licence d’exploitation des réseaux de communication électronique délivrée par le Minpostel. De plus, les équipements doivent être homologués puis installés par des opérateurs agréés par l’Agence de régulation des télécommunications (Art). Mais depuis 2016, sur les 41 exploitants de radioélectrique fournissant des services de radiodiffusion et de télévision présents à Mbankolo, seule une poignée est en phase avec la réglementation. D’où l’urgence de la sanction pénale.

Dieudonné Zra

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