Ce que les listes des sénatoriales révèlent.

Il y a 36 listes en compétition pour les sénatoriales de 2018 contre une vingtaine lors de la précédente élection. Bien que majoritaire au sein du collège électoral, le super favori, le RDPC a introduit de nouveaux visages dans ces listes des sénatoriales.

En avril 2013 pour les premières sénatoriales du Cameroun, les partis politiques ont proposé 40 listes. Le conseil électoral n’avait retenu que 17 listes. 23 listes avaient donc été rejetées. Cette fois ci, le conseil électoral a retenu 42 listes des sénatoriales. Au bout de la phase d ‘examen, 36 listes ont été retenues. Le SDF a retirée sa liste dans la région du Centre. Au final, le conseil n’a rejeté que cinq listes. Les raisons du rejet laisse penser que l’UPC et le SDF ont éprouvé a constituer des listes dans les régions concernées. On peut envisager que le contentieux pré électoral soit vide.

Des listes des sénatoriales moins perfectibles

Les partis politiques ont tiré les leçons de l’expérience de 2013. Ils ont maintenant une meilleure connaissance du dossier.  En faisant passer tous ces dossiers, le RDPC coupe définitivement toute rationalité à la rumeur  vieille de cinq ans.  Celle-ci avait laissé croire que la disqualification de certaines listes des sénatoriales en 2013 était une opération volontairement orchestrée au sein du RDPC.  En effet, les chances du parti au pouvoir de remporter le scrutin dans toutes les régions sont plus fortes aujourd’hui qu’il y a cinq ans. Et tirant les leçons du passé, la direction du parti a été plus attentive.

Des listes des sénatoriales renouvelées

Mais le RDPC ne fait pas de statu quo dans la composition de ces listes des sénatoriales. Les autres partis suivent. L’UNDP a choisi de présenter des listes complètes dans toutes les régions. Il ne dispose pourtant de la majorité des électeurs dans aucune de ces régions. On peut en dire de même pour les autres partis. Les partis de la majorité ont, de toute évidence, le souci d’accompagner le processus électoral. Les partis de l’opposition, quant à eux, rodent leurs machines pour d’autres scrutins plus populaires.  A quelques mois de l’expiration des mandats des députés et des maires, un tour de chauffe est plutôt bienvenu.

Elvis Mbimba

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