Sécurité : des présumés voleurs de véhicules aux arrêts à Yaoundé
Il leur est reproché le trafic de véhicules dans la sous-région Afrique Centrale.
Fin de la récréation pour le gang des 4 présumés malfaiteurs spécialisés dans le vol des véhicules de luxe à travers la sous-région Afrique-Centrale. Parmi eux le Gabonais Mabicka Jacques et les camerounais Avom Etoa et Njimbam Adamou. Landry Ngoulou, 4éme membre du gang, employé dans une société privée au Gabon, est en fuite.
Gardés à vue
Les individus séjournent depuis leur arrestation à la Division régionale de la Police Judiciaire. ils ont été interpellé les 28 septembre et 01er octobre 2018 au niveau de la frontière Ambam /Kye-Ossi. A la suite de leur exploitation par les services compétents, les malfrats ont avoué de nombreux forfaits commis ensemble. Aveux qui ont permis de récupérer sept des véhicules volés à travers la sous-région. Il s’agit :
– Une berline de marque Hundai
– 2 Toyota Prado
– 4 Toyota Hilux Pick-up double cabine.
Mode opératoire
D’après une source en service à la division régionale de la Police Judiciaire qui a choisi de garder l’anonymat, leur mode opératoire consistait à la création de sociétés fictives de location et de vente de véhicules. « Une fois qu’il avait un nombre important de véhicules, ils fermaient ladite société et transféraient les voitures dans un pays de la sous-région avant de les mettre en vente », nous explique-t-elle.
La même source rappelle néanmoins que Mabicka Jacques, le présumé chef de gang, n’est pas à sa première interpellation. En effet, en 2015 déjà, il avait été arrêté et enfermé durant 6 mois pour des faits similaires commis entre le Congo et Cameroun. « Il vole des voitures dans un pays. Utilise de fausses plaques d’immatriculation pour les faire sortir de celui-ci pour un autre dans la sous-région Afrique Centrale », poursuit notre interlocuteur.
Procédure
L’un des quatre suspects, à savoir le gabonais Landry Ngoulou, serait en fuite et notre source n’écarte pas la possibilité d’un réseau mafieux plus élargi. Raison pour laquelle, le bureau national d’Interpol a été saisi pour que l’exploitation des suspects. Les recherches se poursuivent.
Jeanne Ngo Nlend