#OneCameroon2019 : un contingent congolais invité au Cameroun
Un détachement de 160 soldats appartenant au Groupement Para commando, un corps d’élite de l’armée congolaise, participera à la parade militaire de lundi 20 mai 2019 à Yaoundé.
Il est exactement 11h lorsqu’est annoncé les vols spéciaux de la compagnie Air Congo qui transportent la délégation congolaise. Et alors que les avions se posent simultanément sur le tarmac, un soleil de plomb brûle au zénith.
Une fois accueilli par des officiels camerounais, place à l’appel des troupes et à la vérification des bagages. Certains en profitent d’ailleurs pour se rendre au petit coin. Ils en avaient besoin.
Invités spéciaux
Ce sont 160 soldats congolais jeunes et enthousiastes que nous rencontrons ce mardi 15 mai 2019 à l’aéroport de Yaoundé Nsimalen. Invités du Chef de l’Etat, Chef des Forces Armées du Cameroun, ils vont prendre part au défilé militaire à l’occasion de la célébration des 47 ans de l’Unité nationale du Cameroun.
Interpellé pour connaitre l’essentiel de leur passage le jour J devant le président de la République et ses invités, le Capitaine Claude Harmel Mampouya, parle d’un passage spécial. « Nous utiliserons le pas lent lors de notre passage. Très souvent, nous réalisons des sauts en parachute en plein défilé. Nous restons en tout cas ouverts aux appréciations de nos hôtes ».
Le Groupement Para Commando
Conduits par le Colonel Kapinda, commandant en second du Groupement Para Commando (Gpc), chef de la délégation, ces soldats congolais, membres de ce corps d’élite des forces armées congolaises, spécialisé des sauts en parachutes, viennent de plusieurs administrations dans l’armée congolaises.
Lieutenant Stevis Mokongo Mbondza, stagiaire congolaise en formation depuis 2 mois à la gendarmerie nationale du Cameroun explique. « La grande majorité des militaires de notre corps d’élite est issue de l’armée de terre. Néanmoins, il est possible que suite à un détachement, des soldats ou officier des corps comme la marine, la gendarmerie, etc., intègrent le Gpc».
Jeanne Ngo Nlend