Conférence des gouverneurs: assurer la sécurité et la transparence des élections
Le sujet est au menu de la première conférence semestrielle des gouverneurs, ouverte ce 13 janvier à Yaoundé par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
Les élections législatives et municipales du 9 février 2020 se tiendront en toute sérénité dans toutes les circonscriptions électorales du pays. C’est le cap fixé par le ministre de l’Administration territoriale en ouverture de la première conférence semestrielle des gouverneurs ce lundi à Yaoundé. Comme le chef de l’État Paul Biya, l’avait déjà indiqué, le Minat Paul Atanga Nji a rappelé que « les élections doivent se dérouler sur toute l’étendue du territoriale national. Toutes les mesures de sécurité ont été prises ». « Elles ont été déjà été renforcées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », a-t-il ajouté. Au total, un déploiement de 350 hommes.
Comme à l’accoutumée, le délégué général à la sûreté nationale et le secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense en charge de la gendarmerie nationale prennent part à cette conférence des gouverneurs prévue pour deux jours.
Minat, Paul Atanga Nji
Directives du Minat aux gouverneurs
Outre la vigilance à redoubler en cette période cruciale de veille du double scrutin du 9 février 2020, le Minat exhorte ses collaborateurs à barrer la voie aux fausses nouvelles véhiculées sur les réseaux sociaux. Sur hautes instructions du président de la République, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji a martelé que tout devra se passer dans la transparence et l’objectivité. Le Minat engage également les gouverneurs à multiplier les tournées afin de passer la bonne nouvelle à leurs populations dans un contexte de montée fulgurante des rumeurs. Il s’agit de les rassurer qu’elles n’ont rien à craindre en se rendant au bureau de vote.
Gouverneurs des régions
Non au boycott
À ces groupes dits minoritaires, le Minat a déclaré qu’il faut choisir entre construire ou détruire, choisir aussi entre Dieu et Satan. Se référant à la Bible, Paul Atanga Nji a indiqué que « la résistance à l’autorité est résistance à l’ordre de Dieu, elle n’appelle que calamité ». Pour l’autorité administrative, l’État n’entend pas reculer devant les œuvres déstabilisatrices de ces groupuscules.