Un instituteur accusé du viol d’une ne vingtaine de ses élèves

Le suspect est actuellement en garde à vue dans un commissariat de la ville de Douala, dans la région du Littoral.

Le suspect est un instituteur de CM2, dans une école privée de la capitale économique. Les victimes, elles, ont entre 10 et 14 ans et sont élèves dans le même établissement primaire. Interpellé et mis en garde à vue le lundi 6 janvier 2020, il a avoué les faits tout en se disant manipulé par des forces occultes.

Les premiers viols semblent remonter à novembre 2019. Mais, c’est finalement vers la fin du mois de décembre que l’une d’elles a le courage de briser le silence. Elle se confie à ses parents, qui à leur tour, ont tout mis en œuvre pour que le suspect soit appréhendé. Et c’est ainsi que progressivement, les autres victimes sont sorties de leur peur.

Ce qu’il encourt

Au Cameroun, les sanctions relatives au viol sont consignée dans la loi n•2016/007 du 12 juillet 2016, portant Code Pénal (section Offenses sexuelles). « Est puni d’un emprisonnement de cinq (05) à dix (10) ans, celui qui, à l’aide de violences physiques ou morales, contraint une personne, même pubère, à avoir avec lui des relations sexuelles ».

Et un peu plus bas, dans l’article 298, le Code Pénal fait clairement état de la pénalité aggravée, dans certaines circonstances. « Les peines des articles 294, 295 et 296 ci-dessus sont doublées lorsque le coupable est soit :
a) une personne ayant autorité sur la victime ou en ayant la garde
légale ou coutumière ;
b) un fonctionnaire ou un ministre du culte ;
c) une personne aidée par une ou plusieurs autres.

Vanessa Onana

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