Visite guidée du village de la fonction publique

Inauguré ce 13 janvier 2020 par Joseph Dion Ngute, le premier ministre, un village a été érigé à l’hôtel de ville à l’occasion de la tenue du colloque national sur la modernisation de la fonction publique.

Le Ministère de la fonction publique coiffe toutes les activités menées dans ce village dédié au colloque national sur la modernisation de la Fonction Publique. En tant qu’organisateur principal, c’est bien normal.

Pour les fonctionnaires qui ont du mal avec les longues files et autres tracasseries occasionnées dans les services, c’est l’occasion de faire simple. Ici, quatre directions fondamentales sont à pied d’œuvre. De l’accueil à la Division en charge de la discipline et du contentieux, on peut discuter avec les experts de la Direction des carrières et des ressources humaines. Sankame Zouberou, Directeur du développement des ressources humaines s’assure du suivi des équipes déployées ici, le tout dans une humeur bonne enfant.

La formation en continu

L’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (Enam) propose aux usagers qui font le détour sur leur stand, des informations sur les formations continues offertes aux cadres de la fonction publique et même du parapublique.

Des documents proviennent du Centre de documentation de l’Enam sont également disponibles sur le site. Pour la préparation des candidats inscrits aux concours organisés par la structure, des cours spécifiques sont prévus. Vendelin Kanga, attaché de recherche à l’Enam explique : « La formation ne se termine pas et tous les corps de métiers de la fonction publique peuvent bénéficier de notre appui pour mieux accéder au monde administratif. »

Comme L’Enam, l’Institut Supérieur de management public (Ismp) est aussi de la partie. Contrairement à cette première école, l’Ismp assure le recyclage des cadres déjà opérationnels qui souhaitent accéder à des postes de gestion. Des séminaires pour les agents de l’Etat, des masters en management y sont organisés.

 

 

La sécurité, un droit pour le citoyen

La police camerounaise a également fait le déplacement pour l’hôtel de ville.

En quelques minutes, les différentes procédures pour l’obtention d’une carte d’identité nationale, d’un passeport ou tout autre document d’identification pour les camerounais ou non sont expliquées par des officiers supérieurs. On apprend par exemple que trois raisons principales peuvent ralentir certaines procédures.

– Erreur dans l’enrôlement ;
– Transport des données ;
– Manipulation de l’état civil.

Un obivans, garé dans un coin du village est quant à lui, est un centre de vidéo-surveillance pour de nombreux points sensibles à travers le pays. « La sécurité du citoyen et de ses biens est notre affaire. », peut se vanter notre interlocuteur.

 

Sauvegarder la fortune publique

« Former-prévenir-vérifier-sanctionner », c’est en ces mots que l’on peut qualifier le Contrôle supérieur de l’Etat qui anime un espace dans ce village. Jean-Françis Abondo, inspecteur de l’Etat, Chef de section au Consupe est aux commandes ici.

D’autres services de l’administration publique comme les ministères de la forêt et de la faune, de l’élevage, des pêches et des industries animales ; etc., n’ont pas boudé cette rencontre où des milliers d’agents de l’Etat se côtoient jusqu’au 15 janvier 2020.

 

Jeanne Ngo Nlend

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