#237Vote “La réussite du processus démocratique fait appel à la responsabilité de chacun d’entre nous”.

Déclaration ce lundi du président du CNC (Conseil national de la communication). Peter Essoka tenait ainsi un point de presse devant les professionnels des médias sur la veille médiatique pour la période allant du 25 janvier au 1er février 2020.^

D’entrée de jeu, le président du conseil a relevé que seuls 34 partis politiques sur 58 ont fait au moins une apparition dans les médias pendant cette première phase de la campagne. Sans ambages, Peter Essoka a tenu à féliciter la grande majorité de ces professionnels des médias pour leur “relative bonne tenue” au cours de la période concernée. Et ce, malgré le caractère passionné de cette campagne électorale pour les législatives et les municipales.

Cependant, il a déploré l’attitude de certains médias comme STV2, MAGIC FM et www.actucameroun.com qui ont fait la part belle à un député du SDF qui a “ostensiblement” marché sur les effigies du président de la République. Un sujet malheureux qui, selon lui, ne méritait pas un tel privilège. D’où son appel aux médias à éviter tout sujet susceptible d’inciter à la haine politique et d’entraîner un conflit inutile entre Camerounais en cette période électorale.

Parlant du pluralisme qui oblige les organes d’information à prendre en compte le genre, Peter Essoka a fait la remarque selon laquelle, la parole n’est pas suffisamment donnée aux femmes en cette période électorale.

Par la suite, le secrétaire général du conseil national de la communication, Pr Jean Tobie HOND, donnera lecture du temps d’antenne prévu pour chaque parti politique pour la première semaine de la campagne dans les médias publics et privés avant de situer les uns et les autres sur le temps réellement utilisé par ces derniers.

Pour finir et au moment où la campagne entame sa vitesse de croisière, le président du CNC a mis en demeure ceux ayant fait l’objet de manquements de se corriger et de respecter les principes d’égalité, de pluralisme, de transparence et d’équilibre dans la couverture de la campagne électorale des différents candidats.

 

Rendez-vous a été pris à la fin des élections pour une évaluation plus exhaustive du traitement accordé à cette campagne électorale dans les différents médias.

 

Aline NGUINI

 

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