Mutilations génitales : le Cameroun reste souffrant

De concert avec la communauté internationale, le Cameroun célèbre ce 6 février la journée de lutte contre les mutilations génitales.

Cette année, le thème de la 13ème édition de cette journée est : « Investir dans les adolescents, filles et garçons, à travers la formation et l’information, afin d’assurer l’atteinte de l’objectif tolérance zéro aux mutilations génitales féminines.

D’après des chiffres de l’Eds Mics, le taux de prévalence du phénomène au Cameroun est de 1,4%. Et dans les zones foyers, de 20%. Au cours de la dernière décennie, les actions gouvernementales étaient orientées vers la sensibilisation et le plaidoyer. Malgré cela, le mal persiste.

Défis et actions à mener

Pour la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa, il y a encore beaucoup à faire. Ce jeudi 06 février, elle exhortait ses collaborateurs à agir pour que les mutilations génitales cessent définitivement.

« J’engage tous les services déconcentrés et les Unités Techniques spécialisées du Minproff à relayer cette action. En ayant recours, autant que faire se peut, aux langues locales […] », a-t-elle annoncé dans son propos à l’occasion de la célébration de cette journée.

Il sera ainsi question de mettre un accent sur l’éducation, la formation et l’information de la jeune fille et du garçon, afin qu’ils soient conscients de leurs droits.

A titre de rappel, la loi n•2016/007 du 12 juillet 2016 condamne les mutilations génitales féminines / excisions au Cameroun.

Vanessa Onana

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