Concours d’entrée en 6è: 50 admis autorisés par classe
Le ministère des Enseignements Secondaires (Minesec) revoit à la hausse le nombre de candidats admis qui était de 24, faisant toujours de la protection contre la Covid-19 sa priorité.
A la rentrée scolaire d’octobre 2020, ils seront donc 50 élèves par classe de 6è et 1ère année de l’enseignement technique. Le Minesec, Pauline Nalova Lyonga, vient d’en donner l’instruction aux délégués régionaux du ministère. Un quota de 10 noms sur la liste d’attente est également autorisé.
Cette consigne vient modifier une première, alors plus stricte. Le 30 juin 2020 en effet, les différents délégués régionaux du Minesec relayaient aux chefs d’établissements une instruction de la haute hiérarchie.
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Les candidats au concours d'entrée en 6ème affrontent depuis ce matin les épreuves y relatives dans le strict respect des mesures barrière contre la Covid-19, sur toute l'étendue du territoire national. pic.twitter.com/g3hjsLYXAD— CRTVweb (@CRTV_web) June 30, 2020
Pour ce concours d’entrée en 6è, seuls 24 admis étaient jusqu’à la date de cet ajustement autorisés par salle. Et sur la liste d’attente, 36 noms.
Désapprobation et préoccupations
Cette première décision, certes protectrice, avait alors soulevé de nombreuses interrogations, chez les parents comme chez les enseignants. La préoccupation récurrente étant le sort de tous ceux qui ne parviendraient pas à avoir une place dans un établissement public à la rentrée d’octobre 2020.
Si aujourd’hui la mesure semble assouplie, la préoccupation demeure. Car dans les grandes villes notamment, les lycées accueillent en moyenne 80 élèves en classe de 6ème. On se demande ce que deviendrait le surplus d’élèves.
Une autre question est naissante, celle de la marge de manoeuvre des proviseurs de lycées. Surtout quand on sait que par leur pouvoir de recrutement, ils parvenaient à intégrer les élèves non admis dans les collèges.
Il est toutefois à relever que cette volonté du gouvernement d’avoir au plus 60 élèves en classe de 6è n’est pas nouvelle. En 2016 déjà, le Minesec d’alors, Jean Ernest M. Ngallè Bibehe l’avait exprimée. La pandémie de Covid-19 qui continue de sévir est juste venue réveiller un problème qui doit à présent être urgemment réglé.
Vanessa Onana