#Noso: le Cardinal Tumi libéré
Après quelques heures passées entre les mains de ses ravisseurs, l’homme de Dieu a pu retrouver sa liberté ce vendredi 6 novembre 2020 au grand soulagement de la communauté chrétienne.
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Mais c’est le communiqué de l’archevêque de Douala, Mgr Samuel Kleda qui a fini de convaincre les plus sceptiques.
Circonstances du kidnapping
Grâce à cette annonce, le public qui ne s’était pas encore remis de ses émotions apprend que les faits se sont produits aux environs de 18h30 ce jeudi 5 novembre 2020. Ainsi, selon Mgr Samuel Kleda, son éminence, Christian Cardinal Tumi a été enlevé sur la route de Kumbo ainsi que son chauffeur et une dizaine d’autres personnes dont le “Fon” de Nso.
Il n’en fallait pas plus pour provoquer une stupéfaction générale doublée d’un profond émoi du côté du clergé et des chrétiens en particulier.
Réaction de l’Eglise
Ce malheureux incident, qui arrive au moment où les évêques du Cameroun clôturent leur 45e assemblée plénière, (a décidé) ?!*Revoir cette formulation* ces bergers du troupeau de Christ à se mettre en prière pour une libération rapide de cette icône de l’Église au Cameroun.
Mgr Abraham Kome, président de la CENC (Conférence épiscopale nationale du Cameroun ) a ainsi célébré une messe en vue de cette libération du Cardinal mais aussi pour la conversion des kidnappeurs.
Dénouement
Jeudi après-midi, selon certaines sources, une délégation de quelques évêques avait déjà quitté la conférence pour se rapprocher physiquement du lieu de ce triste enlèvement.
Les populations exaspérées de leur côté, auraient également initié une marche en direction du camp identifié comme tel de ces “terroristes sécessionnistes” dans la localité de Baba, département de Ngoketunjia. Le Cardinal sera finalement repéré et libéré par des éléments de nos forces de défense et de sécurité lancés aux trousses de ces hors-la-loi. Quant au sort réservé au Fon de Nso, il demeure incertain.
Pour Mgr Jean Mbarga, Archevêque de Yaoundé, ” Rien ne peut justifier un tel désordre. Rien ne peut expliquer qu’on en arrive là, quelque soit le message dont on est porteur.” Le prélat rappelle que le Cameroun est un grand pays qui a de grandes valeurs, de grandes personnalités et qui rayonne dans le monde. Il estime que notre pays vaut mieux que cette image désastreuse que l’on veut faire valoir.
Aline Nguini