La SND30 mise sur les filières agricoles
Le premier Premier ministre a prescrit la mobilisation des ressources y relatives, lors du 1er Conseil de cabinet de l’année tenu le 28 janvier 2021.
La stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30) devra booster le développement des filières agricoles prioritaires. Par exemple, la culture du maïs et du riz, des denrées de forte demande nationale. Pour cela, il faudra mobiliser les fonds afin d’accroître la production locale, tout en limitant les importations. Avec l’adoption de la SND30, le Cameroun dispose d’un nouveau cadre de référence pour son action de développement au cours de la prochaine décennie.
En quoi consiste la SND30?
La SND30 validé par le gouvernement de la République vise à mettre en place les conditions favorables à l’accumulation de la richesse. En plus, elle permettra d’obtenir des modifications structurelles indispensables pour l’industrialisation du pays. Cette politique de l’Etat consiste à :
– porter le taux de croissance du PIB autour de 7 à 8% en moyenne sur la période 2020-2030,
– relever le taux de croissance du secteur secondaire hors pétrole autour de 8% sur la période 2020-2030.
– ramener le déficit de la balance commerciale de 8,8% en 2018 à environ 3% du PIB en 2030.
Priorités
Parmi les priorités de la Stratégie nationale de développement:
– l’amélioration des conditions de vie des populations et leur accès aux services sociaux de base,
– la réduction significative de la pauvreté et du sous-emploi.
En effet, il est question de ramener le taux de pauvreté de 37,5% en 2014 à moins de 25% en 2030. Mais aussi de réduire le sous-emploi de 77% en 2014 à moins de 50% en 2030, de porter l’indice du capital humain de 0,39% en 2018 0,55 et l’indice de développement humain de 0,52 en 2016 à 0,70 en 2030.
Vaccin anti-Covid19
Le sujet était également sur la table de ce premier Conseil de cabinet de l’année en cours. Le ministre de la Santé, Dr. Manaouda Malachie s’est exprimé sur la problématique du vaccin en ces termes: «Nous sommes en train de faire des diligences relativement à l’introduction du vaccin au Cameroun». Cependant, ce ne sera pas dans la précipitation. «Nous avons une situation épidémiologique qui nous permet de ne pas courir vers le vaccin. Mais de prendre plus de recul, de regarder d’abord ce qui se passe sur la scène internationale, de voir comment est-ce que ce vaccin se comporte. D’ici peut-être deux, trois, quatre mois, nous saurons exactement s’il faut y aller ou pas», indique le Minsante.
En attendant, le Cameroun maîtrise la gestion de la pandémie du Coronavirus, même si la maladie n’est pas éradiquée.
@Dieudonné Zra