Mines du Cameroun : le plaidoyer de Transparency
Au cours d’une conférence de presse tenue le 17 février 2021, l’Organisation non gouvernementale a présenté son nouveau plan en faveur du secteur minier camerounais.
L’opération se nomme Promess II. Elle devrait résoudre bon nombre des problèmes qui affaiblissent le domaine minier du pays. Par exemple, l’absence d’un cadre réglementaire qui permettrait aux communautés locales d’avoir des revenus miniers.
Transparency International relève également que les activités minières continuent d’être régies par la loi de 2001. Pourtant, un code minier a été adopté par le Cameroun le 14 décembre 2016. Conséquence, un état anarchique perpétuel, la fraude, et la corruption sont maîtres dans ce secteur.
Apport du plaidoyer
La première action à mener, en urgence, est l’application du code minier de 2016. Pour le Directeur de l’Ong, Henri Njoh Manga Bell, une bonne gouvernance est la garantie d’un meilleur état de santé du secteur minier. Les actions à mener sont bien définies :
– Recarder la collecte des recettes et les redistribuer équitablement ;
– Octroyer aux populations riveraines certains revenus, résultats de l’exploitation minière ;
– Rehabiliter les sites miniers abandonnés ou vétustes ;
– Répertorier tous les détenteurs de titres miniers pour limiter les litiges.
Une meilleure organisation du secteur minier camerounais sera fortement bénéfique à l’économie du pays. En 2019 encore, on découvrait 300 nouveaux sites de gisements, dans cinq régions. Ces sites sont riche en or, zinc, uranium, manganèse, etc.
Vanessa Onana