Sonacam : 112 millions de FCFA pour 1500 membres

C’est l’une des principales résolutions du Conseil d’administration ordinaire de la Société Nationale Camerounaise de l’Art musical, organisé le 15 juin dernier à Yaoundé.

 

Principal point à l’ordre du jour, la présentation des projets que la SONACAM entend réaliser. Parmi eux, celui d’un immeuble-siège pour la Société. Le président du Conseil d’administration, Francis Ateh Bazore, a en effet annoncé que l’instance aurait bientôt son siège à Yaoundé : « Le Palais des musiciens ».

Il était également question de dresser un état des lieux du fichier des artistes, à l’effet de définir un processus de distribution aux ayants droit. A la fin des travaux, il en est ressorti que, sur 5 000 artistes musiciens figurants, 2 872 ont réussi à constituer des dossiers mais seuls 1.500 sont éligibles à la répartition des 112 millions de FCFA collectés auprès des usagers (LIEN ARTICLE CRTV SUR L’INSTALLATION DE LA NOUVELLE ÉQUIPE DIRIGEANTE DE LA SONACAM).

Mode de répartition

Bientôt, les artistes camerounais bénéficieront d’une répartition d’argent avec un nouveau mode. Un mode que les membres de la Commission de Contrôle des Programmes, des musiques en ligne et des Répartitions ont pris le temps de penser et d’organiser, lors de leur assise des 11, 12 et 13 juin derniers. A la fin des travaux, le président de cette commission, Atangana Francis Joël AKA Dj Bilik, a rendu public via une note le mode répartition de ces 112 millions de FCFA.

Les répartitions concerneront donc « 55 adhérents, 652 stagiaires, 685 sociétaires, 91 sociétaires honoraires ». Cette somme de « 112 714 272 FCFA » est répartie comme suit : « 20 % aux œuvres non documentés, 4% pour le Facso et 76% pour les bénéficiaires aux Répartitions ». Le Conseil d’Administration a « validé ces travaux à 99% », selon la même note du Président Dj Bilick. Et a tenu à préciser que nous serons en face d’une « répartition inclusive et sociale ».

Point sur la discipline

Au-delà des aspects financiers, certains autres aspects ont été évoqués à l’instar de l’aspect disciplinaire. Ici, le Conseil a fait un point sur les problèmes qui minent le bon fonctionnement du secteur de l’art musical : guerres d’ego, querelles internes et formation de groupuscules, qui sont entre autres des agissements qui salissent non seulement le statut de l’artiste mais surtout l’image de la SONACAM. Selon le PCA, Francis Ateh Bazore, le comité d’éthique et de discipline va siéger la semaine prochaine pour débattre sur le sujet.

Ulrich Simo, Vanessa Onana

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