Visas études : attention à l’arnaque

Les nouveaux bacheliers et autres étudiants sont très souvent la cible de personnes véreuses, car ne possédant pas toujours la bonne information.

 

« Lorsque j’ai eu mon baccalauréat, mes parents ont voulu que j’aille à l’étranger. Mais ils ont fait confiance à un inconnu, qui nous a escroqué deux millions de francs. Cet argent était destiné à payer mon visa, mon billet d’avion, ma pension et ma chambre d’étudiante. L’argent étant parti en fumée, j’ai du m’inscrire dans une université d’Etat ici », confie une victime.

Comme cette anonyme, de nombreux jeunes caressent l’espoir d’aller poursuivre leurs études à l’étranger, pour avoir de meilleures chances de trouver un emploi ici ou à l’international. « Je souhaite partir en France après ma Licence, l’an prochain. Mais je vais me tourner vers Campus France, parce que j’ai peur de mal faire la procédure si je m’y prends toute seule », précise une autre anonyme.

 

Les options

Effectivement, la meilleure garantie est celle de se diriger vers les organismes agréés dans la délivrance des visas, mais aussi dans l’accompagnement des étudiants. Principalement les ambassades, représentations consulaires, ou sociétés reconnues.

Pélagie Joëlle Ateba, représentante du Consulat honoraire d’Ukraine au Cameroun à Douala, présente certaines opportunités pour l’obtention d’un visa études. « Il y a des firmes qui travaillent avec les ambassades. Soit le requérant passe par ces firmes, soit il passe par des personnes mandatées comme moi. Soit alors, il fait sa procédure lui-même ».

Option 2, les firmes. Serge Monkel, Country Manager de Croos Cameroun, explique : « Notre travail en tant qu’entreprise française est de simplifier les formalités de demande de visas des étudiants internationaux qui ont pour projet de poursuivre leurs études en France. À côté de la délivrance de l’Attestation de virement irrévocable (Avi) qui est notre service premier, nous accompagnons l’étudiant dans sa recherche de logement ».

 

Comment ne pas être arnaqué?

Sur ce point, Pélagie Joëlle Ateba et Serge Monkel sont unanimes. Le requérant doit s’assurer que la personne ou l’entreprise à qui il veut confier son dossier dispose d’une domiciliation fiscale clairement identifiable et reconnu. La seule vente en ligne d’un produit ne saurait être un indicateur de confiance, bien au contraire.

Ensuite, le requérant doit s’assurer que le prestataire possède un agrément. « Il faut vraiment vérifier ces deux points, pour être sûr que la personne ou l’entreprise à laquelle vous allez donner votre argent est fiable. Et c’est une recherche qui se fait au préalable, une fois qu’on a choisi le pays dans lequel on souhaite aller poursuivre les études », conseille Serge Monkel.

Vanessa Onana

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