Laurent Gbagbo crée un nouveau parti politique
L’ancien président ivoirien a lancé les activités du parti dénommé, Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), le 17 octobre 2021.
Préparer une porte de sortie honorable sur le plan politique. Tel est le leitmotiv de l’ancien président Ivoirien à travers la création de sa nouvelle formation politique, le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI). Âgé de 76 ans et 4 mois et après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), Laurent Gbagbo rebondit ainsi en politique en exhortant ses militants à ne reculer devant aucun obstacle.
“Nous avons créé le PPA-CI, notre partie, c’est une structure pour préparer mon retrait”, a déclaré Laurent Gbagbo devant ses partisans à Abidjan. “Chers camarades chers amis, mon ambition aujourd’hui, c’est de partir. À cet âge-ci, après ce parcours-là, la sagesse, c’est de se préparer à partir ” a-t-il déclaré devant une foule en liesse le 17 octobre à Abidjan.
Election présidentielle au Mali
Le scrutin de février 2022 devra se tenir dans le respect de la constitution. C’est la principale mise en garde du président de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), Nana Akufo-Addo au colonel Assimi Goïta. Un membre de la délégation en visite au Mali a précisé que l’objectif était de faire passer un message ferme au dirigeant par intérim. Des membres de la communauté économique devraient revenir à la fin du mois d’octobre et espèrent obtenir de nouvelles garanties.
“Nous avons manifesté aujourd’hui à l’aéroport, et pendant la réception pour montrer que le peuple malien est d’accord avec la CEDEAO, et surtout que la CEDEAO va nous comprendre et nous aider dans ce sens”, explique Ibrahima Traore, le coordinateur général de la coalition des jeunes M5-RFP.
Mouvement d’humeur au Soudan
Dimanche le 17 octobre était le deuxième jour de manifestations des centaines de Soudanais devant le palais présidentiel à Khartoum, la capitale du pays. Ils exigent la démission du gouvernement de transition et la mise en place d’une nouvelle équipe dirigée par les civils. Selon les protestataires, l’exécutif dirigé par Abdallah Hamdock a montré ses limites. «Nous sommes ici pour participer à ce sit-in afin de limoger le gouvernement actuel. Ils nous ont privés de nos droits, que ce soit concernant l’agriculture ou le commerce, ils nous ont fait tout perdre », explique Abdelmoneim, agriculteur soudanais.
Paris: hommage aux victimes du 17 octobre 1961
60 ans après la répression des Algériens par la police, des manifestants se sont rassemblés à Paris ce dimanche afin de rendre hommage aux victimes du 17 octobre 1961. Les manifestants ont demandé aux autorités de reconnaître les responsabilités de l’Etat français durant la période coloniale et de rendre les archives sur ce massacre plus accessibles. « Les policiers étaient pleins de rage », raconte Ahmed Toul, qui avait 13 ans lors de la manifestation des Algériens à Paris en 1961. « Dès qu’ils voyaient un Algérien dans cette manifestation, ils ne l’épargnaient pas. Il faut imaginer qu’ils ne faisaient pas de cadeaux. C’est pour cela qu’il y a eu tant de morts. Le FLN (Front de libération nationale algérien) nous avait dit : N’apportez rien, aucune arme, pas même un canif ou un couteau”, donc c’était… pacifique et ils ont transformé ça en massacre » a-t-il ajouté.
Dieudonné Zra (@zra_dieudonne), africanews et Jeune Afrique