COP26: le Cameroun s’engage pour une justice climatique

Le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella porte la voie du pays à ce sommet qui se déroule du 1er au 12 novembre 2021 en Écosse.

 

« Réduire les émissions de méthane, un gaz à effet de serre 80 fois plus puissant que le CO2 ». Face à cette urgence, les 200 pays participants à cette 26e conférence des Nations unies sur le changement climatique veulent atteindre l’objectif de maintenir le réchauffement à + 1,5°C. Pour y arriver, ils devront commencer par mette en œuvre les résolutions de 2015 sur le changement climatique. « Nous sommes en train de creuser notre propre tombe », a prévenu lundi le chef de l’ONU, António Guterres, à l’ouverture du Sommet des dirigeants mondiaux au deuxième jour de la Conférence des Nations Unies sur le climat.

Engagement du Cameroun

D’après le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo présent à ce sommet, cette 26ème Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP26), permettra au Cameroun de faire « valoir ses spécificités et ses priorités sur les questions en négociations, pour une plus grande justice climatique ». Quant au ministre de de l’Environnement, Hele Pierre, il a souligné se le Cameroun compte rappeler qu’il porte sur son territoire un pan important du massif forestier du bassin du Congo reconnu par tous comme le second puits carbone de la planète. Il s’agira donc de faire valoir le fait qu’« il (le Cameroun) séquestre beaucoup moins qu’il ne pollue ». En effet, dans le document révisé de Contribution déterminée au niveau national (CDN), le gouvernement défend que « le Cameroun demeure un puits carbone avec une capacité de séquestration deux fois supérieure à ses émissions ». En clair, le Cameroun pollue moins.
Toutefois, le pays s’engage à « mobiliser les autres pays membres de la COMIFAC (Commission des forêts d’Afrique Centrale, NDLR) pour inviter les pays développés à augmenter et à respecter leurs engagements financiers en lien avec la mise en œuvre des CDN ».

Prévisions

Selon l’Organisation des Nations unies, l’élévation du niveau de la mer pourrait mettre directement en danger plus de 800 millions de personnes dans les villes côtières d’ici à 2050. Seulement 9% du financement de l’action climatique est consacré à l’adaptation et à la résilience des villes. Chaque acte posé au quotidien devra donc interpellé les consciences individuelles et collectives.

Dieudonné Zra (@zra_dieudonne)

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