9e Forum mondial de l’eau: les solutions coulent à Dakar

Les experts partagent leur savoir-faire jusqu’au 26 mars 2022 pour une meilleure disponibilité de ce liquide précieux.

 

La réflexion est un enjeu de taille pour l’Afrique et le monde.
Le Forum mondial de l’eau ouvert ce lundi 21 mars est placé sous le thème « la sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Pour cette première fois sur le sol africain, cette rencontre incontournable ambitionne d’accélérer la concrétisation efficace de l’agenda mondial de l’eau, première condition sine qua non de l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD).
Le contexte de cette 9e édition n’est pas des moindres. Plus de deux milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à l’eau potable et à l’assainissement. Selon l’ONU, les 3/4 de la population n’ont pas accès à l’eau potable en Afrique subsaharienne. Face aux changements climatiques, à l’urbanisation galopante et la déforestation, le Forum Mondial de l’eau prévoit d’aborder plusieurs thèmes:
– l’innovation, pour mieux et moins consommer l’eau par des systèmes de pillages;
– la promotion du droit universel à l’eau;
– la médiation pour mieux éviter les conflits liés au partage des bassins d’eau comme le fleuve Sénégal.

En parallèle, un forum alternatif organisé dans la capitale sénégalaise dénonce d’ores-et-déjà la trop grande place accordée au secteur privée dans ce Forum officiel censé défendre le bien commun qu’est l’eau.

RDC: électricité et pollution ne font pas bon ménage.

Depuis quelques jours, les turbines de la plus grande centrale hydroélectrique de l’est de la RDC sont bloquées par une nappe compacte de déchets plastiques. L’impact est énorme, un déficit de 6.3 mégawatt sur le total de 30 MW prévus pour le Sud et le Nord – Kivu. Il s’en suit beaucoup de délestages dans les villes de Bukavu et d’Uvira ». Mais que faire pour remédier au problème ? « Sensibiliser la population, lui dire que le lac n’est pas l’endroit indiqué pour jeter les déchets », pas plus que « les rigoles qui a la fin viennent s’y déverser », précise le responsable provincial de la société nationale d’électricité (Snel).

Nigeria: une prime pour célébrer le surnaturel

Dans un pays où la majorité des citoyens croient que les talismans magiques permettent aux humains de se transformer en animaux, de protéger les peaux nues des lames tranchantes et de faire apparaître l’argent dans un pot d’argile, un jeune athée a décidé de détruire les idées préconçues. Gbenga Adewoyin, 24 ans, est récemment devenu un rebelle qui conteste publiquement les pouvoirs surnaturel dans son pays. Ainsi, armé d’un couteau tranchant, d’un mégaphone et tout de noir vêtu, le jeune nigérian arpente les marchés de la ville d’Ibadan, dans le Sud – Ouest du Nigeria. Il promet un gain de 2,5 millions de nairas (environ 3 563 305 FCFA) pour quiconque peut lui fournir des « preuves de l’existence du surnaturel , que ce soit du juju ou de la magie vaudou ». Gbenga Adewoyin dit avoir opté pour cette confrontation afin de sensibiliser les jeunes contre les crimes rituels et autres pratiques horribles. Pour lui, « si le rituel de l’argent fonctionnait, nous aurions assisté à une inflation massive de l’économie pendant les décennies où nous y avons cru », a-t-il confié sur les antennes de la BBC. Pour le moment, les curieux s’attroupent et se dispersent à une grande vitesse autour de lui. On aurait dit que personne ne croit à sa démarche, tellement les croyances au surnaturel sont ancrées.

André Ottou

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