Hygiène et salubrité: le temps de la répression

Le sujet était au centre de la séance de travail que présidait le super Maire Luc Messi Atangana, le 20 avril 2002 au cercle municipal de Yaoundé.

 

Du beau monde avait répondu présent à l’appel du Maire de la ville de Yaoundé. Parmi les invités du cercle municipal, les plus visibles étaient certainement les responsables des forces de l’ordre, les chefs traditionnels et les chefs de quartier. L’hôte a mis les petits plats dans les grands, les enjeux de circonstance assurément, l’y obligeait.

L’exigence de salubrité

La propreté est, des mots de Luc Messi Atangana, « une exigence permanente qui appelle à une culture précise: la culture de la salubrité ». C’est en considérant l’impératif pour les populations de maintenir le cap des efforts de salubrité consentis pendant la CAN, que le super Maire a tenu à recevoir les responsables de proximité que sont les Chefs traditionnels, le 20 avril 2022. Le défi de la propreté devenu plus difficile à relever ces derniers temps à cause des difficultés que rencontre Hysacam, imposait un renouvellement de l’engagement des populations et une implication des forces de l’ordre. Il en a été ainsi. Luc Messi Atangana a saisi l’opportunité pour faire don de tricycles, de carburant et de boîte à outils aux sept associations traditionnelles issues des arrondissements du Département du Mfoundi. A travers cet acte, le super Maire de Yaoundé a des attentes explicites : « Je souhaite les engager à aller sensibiliser leurs populations car cela fait partie de leurs missions classiques par rapport à l’hygiène et la salubrité », a – t – il confié aux journalistes. Et au Maire de poursuivre : «  Le chef traditionnel doit aussi et surtout être celui qui montre l’exemple, en collectant et en déposant les ordures à l’heure au endroits appropriés ».

L’amende de la déviance

Jeter les ordures n’importe où est assurément faire preuve de déviance. Après deux années exclusivement dédiées à la sensibilisation, la Communauté urbaine de Yaoundé prévoit à présent de passer à la vitesse supérieure avec les contrevenants à la bonne propreté de la capitale. À la question de savoir quel sort sera réservé à ceux qui salissent la voie publique, Luc Messi Atangana est sans équivoque: «  Ceux qui seront pris en flagrant délit seront pénalisés. Il devront payer une amende conséquente tout comme ceux qui déposent leurs ordures hors des bacs prévus à cet effet », prévient – il. L’on apprendra également du super Maite de Yaoundé que les populations sont appelées à s’auto sensibiliser sur les sujets de la salubrité. « Si vous voyez quelqu’un jeter des ordures par terre ou sur la voie publique, sensibilisez vous même cette personne, comme ça se passe ailleurs », a – t – il conclut.

Reste la situation de ceux qui n’ont plus de bacs à ordures à proximité de leurs lieu d’habitation. Ce sont les populations des grandes artères de la capitale et pour elles, la consigne désormais connue: Il faut se fier aux horaires de passage des camions d’Hysacam pour rendre ses ordures. En cas de retard, ne surtout pas abandonner les ordures sur la place publique. Le Maire de Yaoundé recommande vivement de garder ses ordures avec soi, jusqu’au prochain passage des camions.

André Ottou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.