État civil: bientôt un fichier national numérisé

15 septembre 202215 septembre 2022 Dieudonné Zra 2945 Views 0 Comments

Tel est l’objectif de la 2e phase du Programme d’Appui à la modernisation de l’Etat civil (PAMEC II), lancée ce 15 septembre à Yaoundé par le ministre de la décentralisation et du développement local en présence des partenaires GIZ et KOICA.

Le processus de la numérisation des faits d’État civil amorce sa phase concrète au Cameroun. Pour un début, 20 communes pilotes parmi lesquelles Limbe, Buea, Douala I, Ebolowa I, Bafoussam I, Yaoundé I, Yaoundé VI sont sélectionnées par l’implémentation du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Etat civil (PAMEC). Selon le ministre de la décentralisation et du développement local, Georges Elanga Obam, il est question « de sortir de la phase du discours pour passer à la phase de l’action ».

Disposer d’une base de données fiables

À travers le PAMEC II, le Cameroun entend désormais numériser les actes de naissance, de mariages et de décès avec l’appui technique et financier de la GIZ et de la KOICA. Ce projet est articulé autour de six axes stratégiques. L’on retient entre autres:
– La création d’une base de données nationales au niveau du BUNEC pour centraliser les informations fournies par les communes;
– La sécurisation des données recueillies par une loi;
– L’interfonctionnement du système informatique avec le secteur de la santé, l’Institut national de la statistique et la Délégation Générale à la Sûreté Nationale.

Résultats attendus

Le PAMEC II devra déboucher sur un certain nombre d’actions concrètes d’ici juin 2024:
– Le démarrage effectif du processus de digitalisation de l’État civil au Cameroun;
– Une impulsion politique forte au processus de numérisation des faits d’Etat civil;
– La valorisation de la coopération entre les gouvernements de la République du Cameroun, de la République fédérale d’Allemagne et de la République de Corée.

Estimé à près d’un milliard de Fcfa, le PAMEC est une initiative de la coopération germano-camerounaise. Il est mise en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ), sous la tutelle du ministère camerounais de la décentralisation et du développement local.