Météo: à l’heure de la modernité

Le secteur s’est enrichi ce 22 décembre de nouveaux équipements technologiques et numériques.

La cérémonie de rétrocession de ces équipements du ministère des Postes et Télécommunications au ministère des Transports a eu lieu ce jeudi à Yaoundé. Elle était co-présidée par le Ministre des Postes, Minette Libom Li Likeng et le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.

Importance du numérique dans la météorologie

L’importance de ce saut vers le numérique pour la météorologie nationale a été soulignée par les deux membres du gouvernement. Ainsi, pour Minette Libom Li Likeng, les TIC (technologies de l’information et de la communication) assurent un suivi efficient des données météorologiques. Les données étant mieux collectée et plus fiables.

Pour Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, notre pays n’est pas à l’abri des changements climatiques qui se caractérisent par des phénomènes météorologiques intenses avec des répercussions sur la vie humaine telles que les inondations et la sécheresse (qui entraîne notamment la famine et les vents violents, souvent la cause de destruction des biens et même la mort).

Le ministre des Transports estime à cet effet que les populations devraient, pour ce faire, disposer d’informations utiles sur les changements climatiques grâce aux progrès enregistrés dans le domaine météorologique, en ce qui concerne notamment la collecte, la centralisation et le traitement des données.

L’expertise nationale mise à contribution

Ce matériel acquis sur financement du Fonds spécial des télécommunications, à en croire le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, est l’œuvre de deux jeunes entreprises nationales. Une expertise nationale qui a permis, selon lui, de ne pas avoir recours à des entreprises étrangères. Augurant ainsi d’une certaine manière la réussite de la politique nationale d’import substitution.

Les premières retombées de la numérisation

Il note par ailleurs que cette numérisation de la météorologie a déjà permis le recrutement de 350 jeunes professionnels formés dans les écoles supérieures polytechniques de Maroua et de Yaoundé. Elle a également permis la sauvegarde des mémoires climatiques du Cameroun depuis l’époque coloniale. Ceci sous forme de documents numérisés.

Tout ceci grâce à un travail effectué en symbiose entre les deux départements ministériels. Une collaboration saluée par le ministre des Transports. Lequel a souhaité que cette collaboration se poursuive pour les prochaines phases de cet important projet.

Aline-Florence Nguini

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