Sénatoriales: ultimes tractations

À cinq jours du dernier délai pour le dépôt des dossiers de candidature pour le scrutin du 12 mars 2023, l’heure est aux dernières investitures au sein des partis politiques.

 

Depuis la convocation du corps électoral par décret présidentiel le 13 janvier dernier, les états-majors des différents partis politiques se concertent en vue de l’investiture de leurs candidats. Sur les sept formations politiques  représentées au Sénat pour le compte de la 2e mandature, l’on note un déploiement particulier du parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). À ce parti majoritaire s’ajoute un nouveau parti d’opposition lui aussi actif surtout à l’Assemblée nationale. Il s’agit du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) qui en est à sa première participation aux sénatoriales.

Investiture au Rdpc

Le cap a été donné le 20 janvier 2023 au cours d’une réunion présidée par le secrétaire général du Comité central du Rdpc, Jean Nkuete, au Palais des Congrès de Yaoundé. En effet, les modalités d’investiture des sept candidats titulaires et sept suppléants par région sont contenues dans une circulaire du président national dudit parti. Mérite, conviction, représentativité et respect de la loi en sont les grandes lignes.
Dans ce texte signé le 18 janvier 2023, le président Paul Biya souligne la qualité de membre qui peut être candidat au nom du parti aux élections du 12 mars prochain.
« Le parti accorde son investiture aux militantes et militants méritants, convaincus et convaincants, aptes à le représenter valablement au Sénat, remplissant les conditions individuelles et collectives internes et obéissant aux critères définis par la loi » a-t-il indiqué. Pour l’essentiel, il faut:
– être militant actif ou militante active du Rpdc ou de l’une de ses organisations spécialisées;
– être à jour de ses cotisations et en être acquittées régulièrement depuis la dernière élection des sénateurs et sénatrices ;
– remplir les conditions de discipline requises;
– deux candidats titulaires et deux candidats suppléants âgés de 40 à 50 ans dont une femme titulaire et une femme suppléante.
Ces conditions obéissent aux articles 156 à 163 et l’article 220 de la loi N°2012/001 du 19 avril 2012 modifiée et complétée par la loi N°2012/017 du 21 décembre 2012.

Derniers réglages au PCRN

Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale est en train de peaufiner ses listes de candidature. Selon Christian Njock Kongo, secrétaire national à l’imprégnation idéologique du PCRN, elles seront prêtes d’ici mercredi 25 janvier. Déjà, l’on sait que cette formation politique sera en compétition dans les régions du Centre, du Littoral et de l’Adamaoua.  Ici, les principes de justice et de transparence sont de mise. Il est question pour l’état-major du parti de respecter l’article 295 du Code électoral qui renseigne sur la gratuité dans le processus de constitution des dossiers de candidature à l’élection des sénateurs. Autres partis politiques engagés dans ce processus électoral, l’Union des populations du Cameroun (UPC) dans les régions du Littoral, du Centre, de l’Ouest, de l’Adamaoua et du Nord-Ouest; le Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) dans le Nord.

 

Les différents acteurs ont jusqu’au 28 janvier à minuit pour déposer leurs candidatures à la direction générale des élections ou dans les démembrements départementaux d’Elections Cameroon.

Dieudonné Zra (@zra_dieudonne)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.