#Fespaco28: Samuel William Kum, prend sa revanche

Le réalisateur camerounais participe au festival avec sa série “Vengeance” pour remporter un prix dans la catégorie “série”. L’intrigue.

Pour les besoins du festival, les épisodes 9, 10 et 11 ont été projetés ce 28 février dans la salle du CENASA. Salle à moitié pleine et public impatient de découvrir les images de cette série au titre plutôt intriguant.

Selon Simon William, la vie d’une famille riche et puissante est chamboulée suite à l’apparition d’un mystérieux assassin qui a pour but d’éteindre la lignée de la dite famille. Prôner l’amour ou la vengeance ? là se trouve le dilemme.

L’intrigue

“Vengeance” est une série TV de 66 épisodes de 26 minutes chacun. Elle raconte l’histoire de quelques familles riches irrespectueuses des pauvres de leur société. Et pourtant, chacune de ces familles nanties possède son squelette dans le placard. Kamga est un homme d’affaires prospère, marié et père d’un garçon. Mais, dans sa jeunesse, il était amoureux d’une jeune dame à laquelle il a dû renoncer à cause de sa classe sociale et du refus de son père. Il faudra attendre que la jeune fille devenue une femme avoue à sa fille qu’elle a un père vivant pour qu’il retrouve le bonheur. Mais son épouse ne l’entend pas de cette oreille. Elle qui est venue en mariage avec son fils Bilounga et espère faire de lui le successeur de ce père adoptif.

À côté des Kamga, une autre famille puissante du pays est chamboulée. David, le fils ainé veut prendre pour épouse une femme des quartiers pauvres. Scandale! Son jeune frère ivrogne et délinquant lui en veut d’être le fils modèle et cherche à l’éliminer.

Le problème des classes, les amours impossibles, les parents qui font les choix pour leurs enfants, un passé douloureux et regretté, des retrouvailles familiales, succession, héritage, complot, haine. Tout ceci rythme le déroulement de la fiction. À chaque épisode une intrigue qui vous garde accroché.

L’un des bons point de cette production est résolument le casting. Des acteurs, naturels et dans les personnages

Pas de too much ou de pas assez. Le scénario est ressemblant de la réalité et les scènes restent sobres.

Autre bon point de la série de Simon William Kum, la promotion du Cameroun. Dès l’entrée du générique un 2e pont sur le Wouri majestueux s’offre à l’écran. Une belle image qui témoigne de l’attachement du réalisateur à sa patrie. Les tenues des acteurs révèlent également cette grande richesse culturelle à laquelle le makossa qui rythme certaines scènes vient donner une touche particulière.

Simon William Kum

Réalisation de plusieurs Séries : Echec et Mat, Guerres des Sexes, Au Féminin, Awa, Vengeance. Il a également réalisé de longs Métrages à l’exemple de :Awa, SIN, Sangouna. Simon William est producteur et coproducteur de plusieurs projets. Il milite pour un 7e art au Cameroun.

Danielle Mouadoume B., Ouagadougou

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