JIF2023: les femmes magnifient l’amour et l’unité

C’est le principal message que l’on retient du défilé marquant la célébration de la 38e édition de la journée internationale de la Femme ce 8 mars à Yaoundé.


Comme une seule personne, les femmes de divers horizons et administrations se sont levées pour marquer de leur présence ce grand moment qui avait pour objectif de leur rendre hommage pour les différents efforts qu’elles fournissent quotidiennement pour leur épanouissement personnel et pour le bien-être de leur famille.

Pas de métiers réservés

 

Dans les tribunes pour rehausser l’éclat de cette manifestation, de nombreuses personnalités et un public venu nombreux acclamer ces amazones qui participent à leur manière au développement du pays. Tout ceci sous la bienveillante attention de madame la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa, représentante personnelle de la première Dame, Mme Chantal Biya.

Pendant les deux heures de temps qu’aura duré la parade, ces filles, sœurs et mères ont exposé leur capacité à exercer tous les métiers, y compris ceux traditionnellement réservés aux seuls hommes. Exemple en a été donné dans le carré par exemple de la production et commerce où l’on a pu admirer des femmes du secteur de l’Agriculture et du développement rural en posture de conductrices d’engins lourds. Ailleurs d’autres s’illustraient dans des domaines scientifiques avec des femmes ingénieurs dans des domaines variés. D’autres évoluant également dans les autres de la vie comme la communication, les finances, l’administration générale et le sport.

L’unité, maître mot du défilé

Le message que ces femmes ont tenu à véhiculer à l’occasion était celui de l’unité et de l’amour. Les femmes du Nord-Ouest l’ont bien laissé entendre dans leur chanson: « We are together, we are one »(nous sommes ensemble, nous sommes unies). Le passage des femmes de la société civile menée par les femmes de l’archidiocèse de Yaoundé, suivies par celles de la Chapelle de la Gloire de Christ abondera dans le même sens, elles qui ont défilé sous le rythme de chants religieux qui prônent l’amour, par ailleurs repris en chœur par le public.

L’amour, l’unité, mais aussi l’inclusion,à travers le carré réservé aux femmes handicapées. Question de rappeler aux uns et aux autres que les femmes appartenant à cette couche sociale ne sont pas des citoyennes à part, mais bien des citoyennes à part entière. Un esprit d’unité visiblement partagé par les femmes des missions diplomatiques qui ont semblé adhéré à cet appel en arborant le pagne de l’événement. C’est donc en toute unité que tous se sont séparés en chantant l’hymne de la femme au boulevard du 20 mai à Yaoundé.

Aline-Florence Nguini

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