#GrandPrixFrancophilie2023 : pour le rayonnement de la culture !
C’est l’objectif visé par la 4e édition du Grand Prix Francophilie des Médias dont la cérémonie d’ouverture a eu lieu ce 25 juillet 2023 à Yaoundé.
« L’information culturelle véhiculée par les journalistes est un instrument qui connecte les peuples ». C’est en ces termes que le Dr Blaise Kenne, Secrétaire Général du Ministère des Arts et de la Culture (Minac), représentant du ministre empêché a entamé son discours de circonstance ce mardi à l’esplanade du musée national. Une occasion durant laquelle, ce passionné de culture a rappelé l’importance de cette initiative qui contribue à la construction d’une corporation digne et crédible. « Comme la plupart des projets conduits par le Réseau des Journalistes Culturels du Cameroun, le Grand prix francophilie a offert au Cameroun, une véritable plateforme pour le rehaussement de l’art et de la culture à travers le journalisme.
En sa qualité de représentant du Haut-commissariat du Canada au Cameroun, Marius Gavies, le deuxième attaché culturel, a rappelé l’importance de soutenir la presse culturelle au Cameroun. «A travers des initiatives comme celle-ci, nous pouvons contribuer à l’autonomisation des journalistes engagés dans la promotion de la riche culture du Cameroun tout en donnant une plateforme pour l’entreprenariat artisanal.
Valorisation du patrimoine
D’après Laurentine Assiga, la présidente du Rj2C, l’idée de la mise sur pied de ce concours nait à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie. « Grands oubliés des activités y relatives, les journalistes culturels dont la langue traitement est le français, ont suggéré un concours pour valoriser notre métier », explique la journaliste en service à la Direction des magazines de la Sopecam.
Pour Didier Blé, journaliste culturel ivoirien et porte-parole des 25 finalistes de cette 4e édition, tous les journalistes culturels d’Afrique ont une même histoire et sa participation tient du fait qu’il a eu de nombreux coups de cœur au Cameroun. Notamment grâce à la musique et le sport. « Je connais le makossa, le bikutsi, l’assiko, le bendskin, mais je n’ai pas encore eu la chance de rencontrer les artistes qui excellent dans le domaine. J’espère donc mieux partager avec mes confrères d’ici et ceux venus d’ailleurs comme moi », confie-t-il.
Après la cérémonie d’ouverture riche en chants et danses, qui s’est achevée par un lancer de colombes pour symboliser la paix, une visite guidée du village de la presse a donné à voir et à découvrir les produits de l’entrepreneuriat camerounais.
Jeanne Ngo Nlend et Diane Abe (Stagiaire)